• Une journaliste de Téhéran traque un tueur de prostituées.
  • « Les Nuits de Mashhad » suit son enquête semée d’embûches.
  • La comédienne, exilée en France, a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2022.

Zar Amir Ebrahimi a séduit le jury présidé par Vincent Lindon et remporté le prix d’interprétation à Cannes cette année. Sa prestation dans Les Nuits de Mashhad d’Ali Abbasi est à couper le souffle. La comédienne iranienne qui a participé notamment à Shirin et au film d’animation Téhéran Tabou, y incarne une journaliste déterminée à trouver un assassin de prostituées.

« Je ne peux à être à cent pour cent contente car je pense au peuple iranien qui souffre, a-t-elle déclaré à la conférence de presse cannoise suivant la remise de son prix. Etre là ce soir avec cette récompense, tient du miracle comme le fait d’être parvenus à faire ce film. » L’adaptation d’un authentique fait divers transposé en Jordanie afin d’éviter les foudres de la censure iranienne.

Un message pour les femmes iraniennes

« Mes recherches pour préparer le film m’ont montré à quel point il est difficile de pratiquer le métier de journaliste quand on est une femme iranienne », estime-t-elle. Son personnage, courageux pour découvrir la vérité dans un environnement souvent indifférent et parfois carrément hostile, ressemble à Zar Amir Ebrahimi par sa résilience. « Etre là, c’est aussi un message pour les femmes iraniennes, affirme-t-elle. En Iran, des gens voulaient m’effacer du cinéma, me pousser au suicide, ce prix est une bonne façon de leur répondre. »

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La comédienne, qui vit en France, a embrassé sa nouvelle existence loin de son pays. « Il faut considérer l’exil comme une chance », dit-elle. Au même titre que sa récompense pour Les Nuits de Mashhad qui l’entraîne dès à présent sur les traces de sa consœur et amie  Golshifteh Farahani.

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