Invité sur le plateau de l’émission "Quotidien" sur TMC ce lundi 27 mars, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe s’est une nouvelle fois confié sur sa transformation physique, liée à deux maladies dont il est atteint. En tentant d’être originale et drôle, la chroniqueuse de l’émission, Maïa Mazaurette a malheureusement provoqué un malaise sur le plateau…
En juillet 2020, Edouard Philippe quittait son poste de Premier ministre après trois ans de bons et loyaux services, afin de retrouver son poste de maire dans la ville du Havre. Cela n’empêche pas l’homme politique de 52 ans de commenter les décisions de l’actuel gouvernement, lui n’exclut pas l’idée de faire son retour dans le monde de la politique un jour.
Ce lundi 27 mars, l’ancien Premier ministre était ainsi sur le plateau de l’émission « Quotidien » pour évoquer les vives tensions dans le pays depuis l’adoption houleuse de la réforme des retraites. Les téléspectateurs ont ainsi pu voir que le père de famille de 52 ans a encore beaucoup changé, lui qui est atteint de deux pathologies : l’alopécie qui engendre une chute des cheveux, des poils et des sourcils et le vitiligo qui dépigmente ses poils. C’est donc crâne nu, sans barbe, et sans sourcils qu’il est fièrement apparu avant de déclarer qu’il s’estime heureux que les symptômes de ses pathologies soient arrivés à l’aube de la cinquantaine et non pas dans sa jeunesse notamment car cela peut être très difficile à vivre.
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« J’ai commencé la boxe quand mon père est mort »
Toujours très taquine, Maïa Mazaurette, la chroniqueuse de l’émission a alors souligné le fait qu’Édouard Philippe évoque régulièrement depuis plusieurs mois, sa pratique de la boxe. La jeune jeune a alors sous-entendu que c’est à cause de sa maladie qui « renvoie à la vieillesse à la faiblesse et à la dévirilisation » que l’ancien Premier ministre se serait mis à pratique ce « sport d’endurance, de force et de combat ».
« Vous aviez peut-être déjà des choses à compenser à ce moment-là ? » a-t-elle demandé d’une manière assez provocante. « J’ai commencé la boxe quand mon père est mort » a lâché Edouard Philippe tout en faisait remarqué avoir démarré cette pratique sportive, bien avant d’être touché par les deux maladies. Une réponse honnête qui a jeté un froid et provoqué un gros moment de gêne sur le plateau de l’émission.
Conscient que son apparence intrigue et que la chroniqueuse a tenté de faire un parallèle avec sa présence dans l’univers de la politique, Edouard Philippe a alors ajouté : « C’est un métier de séduction et d’incarnation, donc évidemment que le physique ça compte. […] Mais je fais confiance au bon sens et l’intelligence de nos concitoyens. Et donc je dis : ‘Ben oui, j’ai un vitiligo et j’ai une alopécie’. C’est comme ça. Je vous le dis, vous en faites ce que vous voulez. Si vous trouvez que ça me fait une sale gueule, je n’y peux rien ». Et de conclure avec humour : « Et puis, si vous pensez qu’il faut être playboy en France pour être élu, j’ai quand même quelques contre-exemples, hein ! ».
ES
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