Ce lundi 11 novembre, France 2 rediffuse le téléfilm Piège blanc, porté par Anne Richard, Astrid Veillon, Philippe Bas et Bruno Debrandt. Comme le révèle l’équipe technique au Parisien, le tournage sous -17°C a failli virer au drame.

Pour que le résultat soit le plus réaliste possible, l’équipe du film était prête à prendre tous les risques. Ce lundi 11 novembre, France 2 rediffuse le téléfilm Piège blanc, avec Philippe Bas (Profilage), Astrid Veillon (Demain nous appartient), Bruno Debrandt (Caïn) et Anne Richard (Boulevard du Palais) au casting. L’histoire : à 3800 mètres d’altitude, une tempête extrêmement violente se produit et piège tous les convives d’un mariage. Toutes les routes sont coupées, ainsi que les moyens de communication vers l’extérieur. Pris au piège, les sinistrés tentent de survivre.

Pour tourner ce téléfilm ambitieux, le réalisateur Abel Ferry a fait prendre beaucoup de risques à ses acteurs. Le tournage a eu lieu à 2500 mètres d’altitude, dans la vallée de Chamonix en Haute-Savoie. Les conditions météorologies étaient particulièrement difficiles, puisque le thermomètre est descendu jusqu’à -17°C ! Pas question pour autant pour l’équipe d’interrompre le tournage. Bien au contraire ! Le froid et les tempêtes ont poussé Abel Ferry à poursuivre le tournage, pour rendre les scènes encore plus réalistes. "Dès le départ, j’ai expliqué aux comédiens que, dans un souci de réalisme, ce serait eux qui feraient leurs propres cascades. Je voulais vraiment qu’on ressente le vide sur leur visage" explique-t-il au Parisien.

Ainsi, Astrid Veillon a dû tourner une scène suspendue dans le vide, à plus de 500 mètres de hauteur. Une violente tempête s’est aussi abattue sur les acteurs, au moment où se déroulait la séance photo. Des conditions météorologies de l’ordre du jamais vu pour Anne Richard et Bruno Debrandt, "qui ont fini totalement congelés après plusieurs heures sous un mètre de poudreuse" souligne le metteur en scène : "Entre chaque scène, ils se roulaient dans la neige et attendaient qu’elle gèle sur leur visage pour plus de réalisme".

"Les comédiens pouvaient mourir si nous n’arrêtions pas"

Enfin, l’équipe technique était épaulée par plusieurs guides pour les vingt-quatre jours de tournage. Des professionnels inquiets, face aux conditions météorologiques catastrophiques, qui n’ont pas interrompu le tournage pour autant : "Les guides nous obligeaient parfois à interrompre une scène en cas de vents violents. Ils nous expliquaient que les comédiens pouvaient mourir en dix minutes si nous n’arrêtions pas" explique Abel Ferry. Ce lundi, la rediffusion de ce téléfilm sera confronté à un nouvel épisode de L’amour est dans le pré sur M6, et à la diffusion d’Itinéraire d’une maman braqueuse sur TF1, un téléfilm porté par Cécile Rebboah.

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