« Ce texte de Despentes dit TOUT. Toute la colère et ce que nous en ferons ». Le tweet est signé Johanna Luyssen, journaliste à Libération, où a été publiée une tribune de Virginie Despentes, dans laquelle l’auteure de Vernon Subutex et King Kong Théorie appelle à « se lever » et à « se casser » dans les moments où le sexisme de la société n’est plus tolérable. Le texte, qui s’attaque aux puissants, aussi bien dans la culture qu’en politique, a déclenché un torrent de réactions. « Ce sentiment de révolte a trouvé des morts, et c’est incroyable », estime la journaliste. « C’est fort, c’est puissant, ça m’a donné de l’énergie pour des mois et des mois ».
« Un texte dont on avait besoin »
« On se lève et on se barre, parce qu’en fait, c’est exactement ce qu’a fait Adèle Haenel (…) c’est d’avoir envie de tout jeter », estime quant à elle Marie Rolland, étudiante, en référence au comportement de l’actrice lors de la cérémonie des César. « Merci Mme Despentes de mettre vos mots magiques sur la rage, de canaliser notre colère », avait-elle tweeté. « C’était un texte dont on avait besoin, parce que Despentes a l’habitude de mettre des mots simples sur des choses que personne n’a envie de lire ou d’entendre », juge-t-elle. « Je me suis senti, comme homme, obligé de participer à le diffuser, parce que si ce ne sont que des femmes qui relaient cette parole, on ne pourra jamais avancer », conclut le consultant et formateur Marc Augier.
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