- TF1 diffusait ce mardi soir le septième épisode de Koh-Lanta : Le totem maudit.
- Une fin de conseil étonnante attendait à nouveau les aventuriers puisque Setha et Alexandra ont essuyé une égalité à deux reprises et ont donc été départagées par la boule noire.
- « Si j’avais été plus maline, j’aurais fait un travail de lobbying avant », confie celle qui a été éliminée à 20 Minutes.
Le sort a scellé son aventure. Ce mardi soir, Alexandra a dit adieu au manioc et à la noix de coco de Koh-Lanta à cause d’une boule noire. Un destin peu commun qui se présente pourtant à nouveau cette saison après un dénouement similaire pour Benjamin il y a quelques semaines. Grâce à son collier imaginaire, Setha a fait durer le suspense du conseil jusqu’au bout et a fini par sauver sa place au détriment d’Alexandra. « Sachant qu’elle n’avait pas de collier, elle avait vachement mieux préparé le terrain que moi », raconte-t-elle auprès de 20 Minutes.
Vous vous attendiez à ce que le résultat des votes soit aussi serré avec Setha ?
On est tous intimement convaincus que Setha a un collier. Dans ma tête, je pense que je sors parce que quel que soit le nombre de voix que j’ai contre moi, les voix contre elle ne compteront pas. Quand je vois qu’on est à égalité, je me dis que j’ai une chance. Mais en fait, sachant qu’elle n’avait pas de collier, elle avait vachement mieux préparé le terrain que moi. Elle était déjà allée voir Bastien et lui avait fait promettre de ne pas voter contre elle. Donc quand il a le choix entre elle et moi, il choisit Setha. Si j’avais été plus maline, j’aurais fait un travail de lobbying avant.
Vous tirez la boule noire. Est-ce que c’est la pire ou la meilleure façon de partir du conseil ?
Partir sur une boule noire, c’est vrai que c’est un peu ballot (rires). J’avais fait une sorte de préparation psychologique pour relativiser. Au moment où je tire la boule noire, je suis presque surprise parce que dans ma tête, je suis déjà partie. Ce n’est pas comme si je ne m’y attendais pas. Je m’étais déjà vue partir donc j’ai presque été surprise d’avoir cette opportunité de rester. Opportunité manquée mais c’est de ma faute, je n’avais qu’à me battre avant.
Vous dites au conseil que vous n’avez pas réussi à convaincre que vous aviez votre place ici. Qu’est-ce qu’il vous aurait fallu faire de plus ?
Avec le recul, j’aurais convaincu Colin de voter contre Yannick. Il suffisait qu’on vote contre lui et il partait. Mais à ce moment-là, Colin a aussi promis à Bastien de voter contre Setha pour lui faire sortir son collier. Colin est dans son truc, il a peur des bracelets maudits de Yannick. Aujourd’hui, j’aurais trouvé les mots pour que l’on ait une alliance forte. Il ne faut pas oublier qu’il y a la fatigue. On a eu dix jours de confinement avant l’aventure, je suis à trente jours sans famille, sans enfants. Je le regrette amèrement mais on a tendance à voir le coup du sort, à baisser les bras. Mon erreur a été de ne pas croire en mon destin jusqu’à la fin.
Votre rôle de cheffe en début d’aventure ne vous a pas porté préjudice finalement ?
Non. J’ai été beaucoup critiquée parce que j’expliquais que j’avais été très contente d’être la cheffe des bleus. Pour moi, j’y associe des valeurs d’écoute, de bienveillance donc ça se passait très bien. Il n’y avait pas la cheffe et les autres. C’était une cheffe d’équipe comme on l’entend dans le sport donc c’était très sain comme ambiance. Je ne me suis jamais sentie en danger chez les bleus et même si j’adore prendre le lead quand je m’en sens capable, je sais aussi me mettre en retrait et c’est ce qui fait que même chez les jaunes, ce n’est pas pour cette raison qu’on a voté contre moi.
Vous considérez que ne pas être parvenue jusqu’à la réunification est un échec ?
Honnêtement, je vois mon départ comme l’échec de ma vie. Faire tout ça et partir à ce moment-là alors que j’avais les moyens d’aller plus loin dans l’aventure en me battant plus, en faisant plus de stratégie, c’est très dur. C’est une chance unique de faire Koh-Lanta, c’est rare d’avoir deux chances. Quand on rate, il ne vous appartient pas de choisir si vous allez pouvoir le refaire donc c’est très difficile. Si j’ai la chance de refaire une aventure, je prendrais la revanche de ma vie.
Vous êtes quand même la seule femme à avoir détruit deux statuettes dans l’épreuve de confort, ça doit être une fierté.
Oui et j’ai beaucoup aimé cette épreuve. Bien sûr que j’ai eu des moments de satisfaction, des moments où j’ai trouvé que je n’ai pas été mauvaise et où j’étais contente de ce que j’ai pu faire. Mais quand vous êtes compétiteur, vous avez envie d’aller au bout. Il y a un petit goût d’inachevé malgré ces victoires.
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