Le moment tant attendu est enfin là ! Matrix Resurrections débarque ce mercredi 22 décembre dans les cinémas français. Découvrez notre critique. 

C’est le grand jour ! Le quatrième volet de Matrix débarque dans les salles obscures dès aujourd’hui. Réalisé par Lana Wachowski, l’une des têtes pensantes de la première trilogie, le long-métrage filmera le retour de Keanu Reeves dans la peau de Neo ainsi que de Carrie-Anne Moss dans celui de Trinity. Nos deux hackers feront donc leur come-back dans la Matrice de façon inédite, puisque Neo, de nouveau prénommé Thomas Anderson, et Trinity, ont été rebootés après leur sacrifice à l’issue du troisième volet. Ils n’auront que de lointains souvenirs des événements précédents. Un élément d’ailleurs très bien amené dans le scénario, qui est expliqué avec conviction dans la première partie du blockbuster.

Dans celle-ci, on découvre d’ailleurs les rouages de la Matrice, les nouveaux personnages ainsi que les anciens. Ce mélange entre hommage et réinvention permettra d’offrir une adaptation particulièrement prenante, portée par un duo toujours aussi éblouissant de sensibilité et de force. On replongera avec délice dans les codes qui ont fait le succès de la franchise sci-fi, tout en découvrant les nouveaux apports qu’insuffle Matrix : Resurrections à l’univers. Ceci apparaît finalement bien dosé, ce quatrième chapitre allant au-delà du fan-service gratuit, sans saveur, pour présenter les apports inédits du long-métrage. Matrix 4 pousse également la réflexion sur notre société, en questionnant l’impact des technologies, des réseaux sociaux, et de l’univers des jeux-vidéo.

MATRIX 4 : L’IDENTITE DE LA FRANCHISE EST TOUJOURS LA

Une chose qui ne change pas non plus : l’histoire d’amour entre Neo et Trinity ainsi que l’identité métaphysique des problèmes qu’elle soulève. Néanmoins, la deuxième partie du film pourrait apparaître parfois trop simpliste vis-à-vis de nos deux personnages, celle-ci se contentant d’enchaîner plusieurs scènes d’action. S’agissant de ces dernières, elles seront parfaitement chorégraphiées, Matrix n’ayant pas perdu de son charme visuel, au contraire. Lana Wachowski dépasse la claque que nous avait déjà offerte la première trilogie, pour perfectionner une mise en scène très inventive. Si les films Matrix possédaient déjà leur propre ADN visuel, on sent que la réalisatrice monte d’un cran ici.

Côté nouveaux personnages, si Matrix 4 peut se targuer de bénéficier d’une distribution 5 étoiles, il faut surtout retenir le duo composé de Neil Patrick Harris et de Jonathan Groff. Le premier incarne l’Analyste dans le long-métrage, tandis que le second aura la lourde tâche de succéder à Hugo Weaving dans le costume de l’Agent Smith. Or, on peut dire que le pari est tenu, l’acteur connu du grand public pour les séries Glee et Mindhunter, offrant une prestation bluffante, tout en apportant une profondeur inédite à cet antagoniste culte du cinéma. Enfin, si on ne devait retenir qu’un point négatif du long-métrage, ce serait peut-être son manque d’explication. Il est vrai que Matrix 4 nous perd par ses propos, parfois trop abstraits ou des explications trop brèves. Néanmoins, ceci a toujours fondé l’ADN de la franchise et c’est d’ailleurs pour cela qu’on l’aime tant, après toutes ces années !

CONCLUSION : QU’EST-CE QU’ON A PENSE DE MATRIX 4 ?

Le retour de Matrix au cinéma est un pari gagné ! La réalisatrice, Lana Wachowski, est parvenue à offrir un long-métrage mélangeant hommage à l’une des sagas cultes du cinéma et réinvention de ses codes, notamment grâce à une nouvelle distribution particulièrement convaincante. Les fans prendront également beaucoup de plaisir à retrouver les vétérans de la franchise, toujours impeccables dans leurs rôles iconiques, tout en découvrant dans la première partie du long-métrage, une intrigue prenante. Côté mise en scène, le film dépassera son identité visuelle initiale pour offrir un spectacle aussi inventif qu’inédit. Des éléments finalement fidèles aux premiers films qui permettent de plonger davantage dans l’univers métaphysique de Matrix mais surtout de poursuivre de façon convaincante l’histoire. On en attendait pas moins !

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