Le célèbre chroniqueur gastronomique, Sébastien Demorand, qui s’était fait connaître du grand public en devenant juré de l’émission MasterChef, sur TF1, est mort des suites d’une longue maladie.

La maladie aura été plus fort que son goût pour la vie. Selon les informations du Point, Sébastien Demorand est décédé alors qu’il n’avait que 50 ans, ce mardi 21 janvier 2020. Il a rendu son dernier souffle à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Depuis de nombreuses années, il se battait contre une grave maladie. Il s’était fait connaître en devenant l’un des jurés de l’émission MasterChef, diffusée sur TF1. Il était également le référent gastronomie de RTL avec sa chronique Ça vaut le goût ou dans son émission Maison Jardin Cuisine. En 1999, il était rentré au guide gastronomique Gault et Millau.

Dans Master Chef, il était celui qui faisait, sans aucun doute, le plus peur aux candidats qui le surnomment affectueusement "Assurancetourix". En 2011, il apparaît dans la version américaine de MasterChef pour juger les plats des quatre derniers candidats. Considéré comme le juge le plus intransigeant, il n’avait pas sa langue dans sa poche. Mais ses sorties ont fait de lui le chouchou des nombreux téléspectateurs de l’émission qui le trouvaient franc et droit. Ses répliques piquantes lui ont valu le rôle du jury le plus sévère. Mais ses connaissances gastronomiques sont bien réelles. En 2004, il est l’homme qui évoquera, pour la première fois, le terme de "bistronomie" lors d’une réunion du Fooding. Sa popularité dépassera même les frontières, puisqu’en 2011, il apparaît dans la version américaine de l’émission Master Chef. Il devait juger les plats des quatre derniers candidats.

Sébastien Demorand avait ouvert son propre restaurant

Une fois l’arrêt de l’émission annoncée, Sébastien Demorand a décidé de se lancer dans un nouveau défi de taille, avec son associé Cyrille Rossetto : ouvrir leur propre restaurant Le Bel Ordinaire, situé dans le 10e arrondissement de Paris. Même si ce n’est pas lui qui cuisine les plats proposés aux clients du restaurant, l’ancien critique gastronomique se donne pour mission d’élaborer chacune des recettes. "Dénicher un bon produit, cela revient à enquêter, à chercher une information… qui se mange. Un peu comme un journaliste finalement", expliquait-il au Parisien.

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