L’humoriste retrouve sa place dans le jury pour cette deuxième saison. Un exercice dans lequel il excelle et qui lui a procuré encore plus de plaisir que l’année dernière. Il nous dit pourquoi.
Il paraît que le jury, dont vous faites partie avec Alessandra Sublet, Anggun et Jarry, était encore plus déchaîné cette saison. Vous confirmez ?
Kev Adams : L’année dernière, nous découvrions le programme et nous respections à la lettre les consignes de la production. On ne voulait pas empiéter sur le rôle des autres. Cette fois, on connaît mieux les rouages du jeu, on se sent plus libres, et cela fait souffler un vent de fraîcheur sur l’émission. En tout cas, on s’est bien marrés, et il s’est passé, en plateau, ce qui, j’espère, se passera dans les foyers : beaucoup de débats et de discussions.
Avez-vous changé votre méthode d’analyse par rapport à la saison 1 ?
Oui, j’ose davantage faire des propositions, sans me soucier de savoir si c’est une énormité ! Si j’ai une idée, même saugrenue, j’en fais part plus naturellement, et je suis davantage à l’affût de tous les indices distillés dans les magnétos de présentation.
Préparez-vous en amont quelques reparties à balancer à vos acolytes ?
Absolument pas, et pourtant je « prépare », littéralement, toute ma vie ! Quand je monte sur scène, tout est calé au millimètre. Quand je joue dans un film, tout est écrit, relu dix mille fois. Ici, c’est le seul endroit où je me laisse guider et vivre au gré de mes humeurs. Je suis 100 % naturel et en improvisation totale. C’est très libérateur. C’est là que je prends le plus de plaisir, et je pense que ça se ressent à l’écran.
À lire également
Camille Combal (Mask Singer) : « Douze nouveaux costumes ont été imaginés ! »
Quel personnage a été le plus difficile à démasquer ?
Le dragon. On a galéré ! Ce que j’aime dans l’émission, c’est qu’il y a deux aspects : l’aspect enquête et l’aspect show. On a entendu des voix extraordinaires. Ça va loin dans la performance vocale et physique, car certains costumes pèsent très lourd. J’ai été impressionné par le spectacle et les tableaux proposés cette année. Parfois, j’arrêtais d’enquêter tant j’étais bouleversé par ce qui se passait sur scène.
Le tournage de cette saison 2 s’est fait dans un contexte particulier. Comment l’avez-vous vécu ?
Mal. Je vis mal ce qui se passe depuis l’arrivée du virus. Pour moi, qui suis hyperactif, le confinement a été compliqué. Puis l’après est encore plus difficile pour beaucoup de corps de métier, dont le mien et ceux des intermittents. J’ai dû annuler trente-cinq dates de ma tournée internationale et arrêter le tournage d’un film. Je pense aux dégâts que ça entraîne, en cascade, pour mes équipes. Ce qui se passe est à l’inverse de mon métier, qui est d’aller au contact du public, de lire les réactions sur les visages… C’est une vraie gifle. La culture a pris un grand coup, et il faut lui venir en aide, car c’est tout ce qui nous reste pour nous évader en cette période noire.
Mask Singer : tous les samedis à 21h05 sur TF1
Interview Adeline Quittot
Source: Lire L’Article Complet