Le dernier chef-d’œuvre produit par Walt Disney, signé Robert Stevenson, résume l’étendue du savoir-faire de cet Américain génial. Un enchantement !
La revanche de Julie
Même après la jolie performance d’Emily Blunt dans Le Retour de Mary Poppins, Julie Andrews reste l’éternelle fée au parapluie. L’actrice avait pourtant hésité à l’incarner, espérant jouer My Fair Lady au cinéma, dans le rôle qu’elle avait créé à Broadway. Audrey Hepburn fut choisie. Julie incarna donc Mary Poppins et remporta l’Oscar, en 1965, face à… Audrey Hepburn. Supercalifragilisticexpialidocious, non ?
De la suite dans les idées
Vingt ans de tractations houleuses ont été nécessaires à Walt Disney pour convaincre l’Australienne Pamela Lyndon Travers, créatrice de Mary Poppins, de lui céder les droits de son livre. Leur bras de fer a été raconté dans le film Dans l’ombre de Mary : La Promesse de Walt Disney, en 2013, avec Emma Thompson et Tom Hanks.
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Un film précurseur
Bien avant Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988), Mary Poppins mariait déjà les héros en chair et en os avec des personnages de cartoon. D’autres prouesses techniques contribuent à la magie du film : le rouge-gorge qui se pose sur la main de Mary lorsqu’elle chante Un morceau de sucre est l’une des premières animatroniques du cinéma.
Mary Poppins, ce dimanche 31 mai à 21H05 sur W9
Isabelle Magnier
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