Dans le télé-crochet de TF1, le chanteur revêt pour la première fois l’habit d’un « coach » et semble prendre son rôle très à cœur, au sens premier du terme. Rencontre avec un artiste altruiste.
Après trente-cinq ans de carrière, vous acceptez finalement de faire partie d’un jury de télé-crochet. Pourquoi ?
Marc Lavoine : Je me sens enfin légitime. Jusqu’à présent, je me demandais qui j’étais pour me permettre de « juger » l’interprétation d’un autre. Et j’étais un peu méfiant vis-à-vis de ce type de programme. On me l’avait proposé, il y a quelques années, mais c’est tombé pile au moment où j’avais envie de faire « un pas de côté ». J’avais mis entre parenthèses l’écriture d’un album pour me consacrer au théâtre (Le Poisson belge, ndlr), au cinéma (L’Emprise, Sous les jupes des filles, Ne m’abandonne pas) et à l’écriture d’un livre sur mon père (L’homme qui ment, Éd. Fayard). Quand Pascal Nègre, mon manager, m’a proposé de rejoindre l’équipe, je me suis décidé en trente minutes. Après tout, on ne meurt qu’une fois, et c’est pour longtemps, paraît-il, alors autant tenter cette expérience.
Pourquoi étiez-vous méfiant ?
Je n’aime pas qu’on instrumentalise ou qu’on fasse du marketing avec les émotions, ni trop dévoiler les miennes, même si, récemment, il m’est arrivé d’être troublé face à Enrico Macias dans La Boîte à secrets (France 3) et de fondre en larmes. En visionnant les anciennes saisons de The Voice, j’ai beaucoup observé Florent Pagny, que je connais bien. Je sais qu’il n’est ni dans le paraître ni dans le jeu. Ça m’a rassuré. J’ai retrouvé les valeurs de travail et d’intelligence collective que je défends et découvert beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais.
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Qu’est-ce qui vous a tant plu ?
Une proposition musicale intéressante, en totale adéquation avec l’air du temps. Un casting de Talents qui a été réalisé d’une manière incroyable et a nécessité des mois de recherches aux quatre coins de la France. Sans parler de l’orchestre de musiciens dirigé par Olivier Schultheis ! Il règne aussi une bienveillance qui m’est essentielle. Ce n’est presque pas de la télévision (…)
Une interview par Adeline Quittot, à lire en intégralité dans le nouveau numéro de Télé 7 jours.
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