Love & Anarchy est une série Netflix réalisée par Lisa Langseth. Elle raconte l’histoire de Sofie, une mère de famille mariée, qui débute un jeu dangereux avec un jeune informaticien. Notre critique.

Après le charmant show Emily In Paris, dont l’âge de l’héroïne suscite la confusion, la plateforme de streaming dévoile une nouvelle comédie romantique. Sortie ce 4 novembre sur Netflix, la série suédoise Love & Anarchy fait partie des nouveautés de la plateforme ! Réalisé par Lisa Langseth, ce show de 8 épisodes raconte comment Sofie (Ida Engvoll), une consultante ambitieuse venue apporter un peu de modernité dans une boite d’édition, va jouer un jeu dangereux avec Max, un jeune technicien récemment embauché au sein de la société. Pour la première fois, cette mère de famille va se laisser aller à un peu de folie, elle qui a l’habitude de contrôler les moindres faits et gestes de sa vie. Un jour, elle décida de se masturber au bureau devant un porno, mais alors qu’elle pensait que tout le monde avait quitté les locaux, Max entra et l’aperçut. Il prit une photo de Sofie et lui en parla immédiatement dès le lendemain. Loin de vouloir la faire chanter, Max chercha plutôt à créer un lien ambigüe avec sa responsable, et sans trop comprendre pourquoi, elle accepta volontiers de s’amuser avec ce jeune homme au visage juvénile. Alors, que vaut Love & Anarchy ?

Si les épisodes ne durent qu’une trentaine de minutes, la romance entre Sofie et Max met un peu de temps à s’installer. Il faudra attendre le troisième épisode pour que les défis qu’ils se lancent montent crescendo, ces derniers se lançant des challenges toujours plus osés au sein de la boite dans laquelle ils travaillent. Si on ne sait pas encore jusqu’où ce petit jeu les mènera, Sofie commence à mentir à son mari, ainsi qu’à elle-même. De quoi titiller notre curiosité et nous donner envie de savoir comment cette histoire se clôturera. Ida Engvoll est une actrice très charismatique, on comprend que Max (Björn Mosten) succombe totalement à son charme. Néanmoins, on aurait aimé que le traitement de son personnage lui offre encore plus de folie que ce qui est fait.

Love & Anarchy est une série légère, qu’on peut regarder pour passer le temps, mais elle nous enivrera pas comme on l’aurait espéré. L’intrigue de la responsable qui tombe amoureuse de l’un de ses employés est vue et revue mais celle de la série est un peu molle. On a envie d’appuyer sur la pédale de vitesse afin de voir comment et quand le twist va être mis en scène. Il ne faut donc pas miser beaucoup d’espoir sur Love & Anarchy, à moins d’avoir du temps à tuer. Dans un autre registre, vous pouvez jeter un coup d’oeil à notre critique de Bronx, un film d’Olivier Marchal qui pourrait peut-être obtenir une suite sur Netflix.

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