ARCHIVE… Rien ne va plus dans Les Petits Meurtres… Dans l’épisode rediffusé ce soir (Ding Dingue Dong) Marlène est en hôpital psychiatrique, le commissaire Laurence, en prison. Nous avion rencontré Elodie Frenck lors de la première diffusion…
Au début de cette nouvelle saison, on retrouve Marlène dans un triste état !
Élodie Frenck : Oui, ce premier épisode est loufoque et extrême. Tout le monde explose et les barrières tombent. Cette série est souvent décalée et hors normes, mais, dans l’épisode de ce soir, chaque personnage vrille. J’avais envie de tremper Marlène dans ce bain-là. C’est l’un des rares souhaits que j’avais émis auprès de la scénariste. Je m’étais déjà demandé ce qui la poussait à se farder autant, à mettre une telle armure pour affronter le monde. Qu’est-ce qu’il se passe quand tout se fissure et qu’elle n’a plus la force d’être Marlène ? La scénariste a été inspirée par mes nombreux questionnements.
Fini, le maquillage, finies, les tenues raffinées ! Ça fait du bien ?
Oui. J’ai pu manger à nouveau à la cantine le midi ! (Rires) Le temps de préparation était forcément moins long. En revanche, il a fallu faire un gros travail de recherche pour être Marlène sans les artifices. Nous avons beaucoup échangé avec la maquilleuse, la coiffeuse et la costumière. Je ne voulais pas que l’on me voie, moi, Élodie. J’avais peur de ne pas y arriver sans le rouge à lèvres : c’est mon nez de clown !
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Il vous est déjà arrivé de ne plus avoir la force d’être vous-même, comme Marlène ?
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Pour créer cette partition, je me suis rappelé les moments où j’étais borderline, où je n’avais plus goût à rien. Marlène avait déjà cela, en elle. Pour créer le personnage, je me suis inspirée de Marilyn Monroe. J’ai l’impression de la connaître tellement j’ai lu sur elle, les textes qu’elle a pu écrire, ses thérapies… Marilyn a toujours été à la frontière, comme suspendue… Il a simplement suffi de faire basculer Marlène du côté de cette fragilité.
Cet état va permettre à Marlène de se rapprocher de Laurence ?
Bien sûr ! Toutes les occasions sont bonnes ! (Rires)
Vous étiez jeune maman quand vous tourniez. Comment les choses se sont-elles organisées ?
Très bien ! Le plus petit est venu avec moi dans le Nord. J’ai tourné jusqu’à 6 mois de grossesse. Nous avons une productrice formidable qui encourage les comédiennes à faire des enfants ! Elle dit : « On va leur expliquer, aux mecs, qu’une grossesse, ce n’est pas une maladie ! » Blandine Bellavoir (qui joue Alice Avril, ndlr) a aussi tourné enceinte. Ce n’est pas le cas partout. J’ai beaucoup d’amies actrices qui ont perdu un job, car elles attendaient un enfant.
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L’été 2018, vous aviez des envies d’ailleurs. Ont-elles été comblées ?
Trois jours après le clap de fin des Petits Meurtres…, j’ai rejoint l’équipe du Pont du Diable, à Montpellier, un téléfilm pour France 3. Il a fallu très vite quitter Lille, enlever la perruque de Marlène et enfiler un jean. J’étais à bout, après trois mois de tournage, mais j’avais très envie de jouer une flic contemporaine.
Vous aimeriez que les producteurs envisagent un spin-off autour du personnage de Marlène ?
Bonne idée ! Pourquoi pas ? Mais, je n’imagine pas Marlène sans ses acolytes : ce serait comme Tintin sans Milou et le capitaine Haddock !
Les Petits Meurtres d’Agatha Christie : vendredi 30 octobre à 21h05 sur France 2
Interview Amandine Scherrer
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