• Les 23e NRJ Music Awards se dérouleront à Cannes, en direct, après une édition enregistrée à Paris l’année dernière, à cause de la pandémie.
  • 20 Minutes a pu assister aux dernières répétitions de cette cérémonie des retrouvailles.

« Le rouge sur les écrans derrière nous rappelle un peu trop The Voice non ? Et avec le bleu, on se croirait dans un meeting politique. On peut essayer plutôt bleu et orange ? » Sur la scène vendredi, dans la grande salle du Palais des festivals,
Amel Bent réglait avec le réalisateur Tristan Carné, par micros interposés, les détails de son tableau avec le rappeur Hatik. Ce samedi soir sur
TF1, le duo concourra avec 1, 2, 3 dans deux catégories : collaboration francophone de l’année et chanson francophone de l’année.

Après une édition spéciale Covid-19 l’an dernier, enregistrée sur toute une semaine à Paris et sans public,
les NRJ Music Awards sont de retour à la maison, en direct. « Et ça fait vraiment du bien », confie le coordinateur de la cérémonie. Inquiet jusqu’au dernier moment d’avoir à activer ses éventuels plans B (avec des jauges réduites à 65 % et même à 35 %) à cause de la cinquième vague, Jacques Grimal pourra finalement remplir tous les sièges du grand auditorium.

Le masque dans le public « sous peine d’exclusion »

« L’an dernier, on a été obligé de faire le show dans des conditions très dégradées. Cannes et les spectateurs, c’est l’essence même des NRJ Music Awards. Et je crois que tout le monde est heureux de retrouver ça. Alors, on va être très à cheval sur les consignes sanitaires. Et même allez plus loin. Le pass est bien sûr obligatoire pour tout le monde. Et nous allons distribuer des masques qu’il faudra absolument porter, sous peine d’exclusion. »

Avec la pandémie, des contraintes demeurent. Et pour sa 23e édition, le grand show de TF1 a choisi de s’adapter. Si le Britannique Ed Sheerran et les Américains du groupe Imagine Dragons seront bien sur la Croisette ce samedi soir avec Nikos Aliagas, le public sur place devra se contenter de prestations enregistrées de Coldplay et surtout d’Adele, dont la sortie du dernier album 30 était très attendue.

« Pour les gens devant leur télé, le plaisir sera le même. On a eu le choix entre les avoir à distance ou ne pas les avoir du tout, ça a été vite tranché. D’autant plus, que pour Adele, c’est une exclusivité européenne. Elle n’a fait qu’un show pour la chaîne américaine CBS. Il devait y avoir une autre diffusion au Japon et elle a été annulée. On est vraiment très chanceux », appuie Jacques Grimal.

De l’animation sur la Croisette

Chanceux aussi de pouvoir proposer à nouveau à Cannes une animation qui avait manqué. Depuis vendredi, sur le parvis du palais, une petite foule (dont le pass sanitaire est aussi contrôlé) se presse devant le barnum où NRJ délocalise toute sa programmation. Avec Cauet, Manu Levy et toutes leurs cliques.

Clara Luciani, ici lors des répétitions vendredi, va défendre sa chanson «Repire encore»

Au même moment, dans le centre de congrès, les répétitions continuent. Et tout doit être calé au millimètre. Histoire de limiter au maximum les petits problèmes techniques qui ont déjà émaillé les précédentes cérémonies. La liste des fameux « aléas du direct » que Clara Luciani aimerait bien ne pas rallonger. « J’ai les semelles qui glissent, je ne peux presque pas bouger », explique pendant ses balances l’interprète de La grenade.

Que faire ? Candidate au titre d’artiste féminine de l’année, elle défendra peut-être son titre Respire encore, en compétition pour l’« award » de la meilleure chanson, avec un peu de soda sous les chaussures. La solution testée vendredi en répétition.

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