- Depuis lundi, TFX diffuse une salve d’épisodes inédits de 4 mariages pour 1 lune de miel tous les jours à 17 heures.
- La production de cette saison a été plus compliquée que jamais à gérer en raison de la crise du coronavirus, contraignant les équipes à tourner parfois avec un an d’intervalle.
- Andréa Palis, productrice de l’émission, raconte à 20 Minutes les coulisses de cette session un peu particulière.
Son nom n’était pas sur le plan de table mais il s’est quand même invité à la fête. Pire qu’un tonton déjà bourré alors que les entrées ne sont pas encore posées sur la table, le Covid-19 s’est attribué le rôle d’indésirable dans bon nombre de mariages en France depuis deux ans, et notamment dans les cérémonies des participants et participantes de 4 mariages pour 1 lune de miel. Pourtant, l’émission est de retour avec des épisodes inédits du lundi au vendredi à 17 heures sur
TFX.
En temps normal, la production du programme demande entre quatre et huit mois de travail. C’est le temps qu’il faut pour filmer l’union des quatre couples, monter les premières images, les faire visionner aux candidats et candidates puis conclure avec la scène du perron où est dévoilé le nom des gagnants. « Parfois, il y avait huit mariages tournés en même temps avec des équipes partout et un centre de contrôle à Paris pour les gérer », se remémore Andréa Palis, productrice de l’émission. Mais ça, c’était avant.
4 mariages pour 1 divorce
En 2020, 148.000 mariages ont été célébrés, soit un recul de 34 % par rapport à l’année précédente. Distanciation physique, jauge maximale de convives, les restrictions ont eu raison des chenilles endiablées à 3 heures du matin. Dans 4 mariages pour 1 lune de miel, les caméras se sont donc parfois invitées à la cérémonie laïque en septembre 2020 puis à la réception du même couple en juin 2021.
Tourner avec un intervalle d’une année entre deux mariages, cela a poussé les équipes à faire preuve de souplesse notamment lorsque l’une des candidates a dû accoucher trois jours avant une cérémonie. Impossible pour elle d’y aller, c’est Elodie Villemus, la wedding planneuse de l’émission, qui l’a remplacée au pied levé pour une semaine spéciale à découvrir dès lundi prochain.
Voilà pour les bonnes nouvelles. Malheureusement, en un an, des imprévus se sont aussi glissés en travers de la route des protagonistes. C’est le cas d’un couple qui s’est séparé entre le tournage de leur union et celui du bilan. « Comme la révélation de la gagnante arrive en général deux ou trois mois après le mariage, il n’y a pas souvent de ruptures. Un an après, il y a plus de risques… », relate Andréa Palis. Restés amis, les deux ex ont accepté que l’épisode qui leur est consacré soit diffusé. Si elle remporte la compétition, la mariée-juge partira en voyage avec sa mère ou sa meilleure amie.
Un protocole dédié aux candidates
Raconter les coulisses du tournage à l’écran ne s’imposera pas toujours « pour ne pas trop sortir le public des cérémonies, confie la productrice. Le public entend parler du Covid-19 en permanence donc on voulait le sortir un peu de ça. » En revanche, « il y a des semaines où l’on n’a pas eu le choix », comme lorsqu’une candidate apparaîtra enceinte alors que ce n’était pas le cas dans l’épisode précédent.
Comme partout, le masque s’est aussi imposé dans 4 mariages pour 1 lune de miel. Lorsqu’elles rencontrent les jeunes époux ou qu’elles enflamment (ou pas) la piste de danse, les mariées-juges se couvrent le nez et la bouche, contrairement à la très grande majorité des invités. « On ne peut pas leur imposer de se faire tester alors qu’ils n’ont pas demandé que l’on soit là, justifie Andréa Palis. Par contre, il est de notre devoir de ne faire prendre aucun risque aux personnes qui participent à l’émission. » Finalement, aucun cas positif n’a été à déplorer sur la durée du tournage.
Outre les mesures sanitaires, le programme qui fête déjà ses dix ans cette année réunit à nouveau tous les ingrédients qui font son succès, à savoir un peu de rêve grâce aux paillettes et beaucoup de mauvaise foi grâce aux participantes. « Elles disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas », résume la productrice. Même avec un masque, les critiques se font toujours aussi bien entendre.
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