Vainqueure de la première saison de Mask Singer, Laurence Boccolini revient sur son aventure auprès de Télé Star. Ses performances, la joie de sa fille Willow, les coulisses de l’émission… La licorne raconte tout.
L’énigme Mask Singer est enfin résolue. Vendredi 13 décembre, les téléspectateurs de TF1 découvraient l’identité du grand gagnant de cette première saison. Et c’est Laurence Boccolini, réfugiée dans son costume de licorne, qui a ramené le trophée à la maison, pour le plus grand bonheur de sa petite Willow, 6 ans. Pour Télé Star, l’animatrice de 56 ans revient sur les raisons qui l’ont poussée à faire cette aventure et les coulisses de ce show survitaminé, qui aura tenu en haleine le grand public pendant plus d’un mois.
Télé Star : Pourquoi avoir participé à l’émission ?
Laurence Boccolini : Pour ma fille Willow ! Et je peux vous dire que ses yeux n’ont pas menti. Elle était tellement émue quand j’ai retiré mon masque et qu’elle a vu ma tête. Je lui ai offert le trophée en surprise et elle se balade toute la journée avec en pyjama, elle le montre à tout le monde et raconte à tout-va que sa maman a fait la licorne pour elle ! J’avais aussi envie de divertir le public, faire sourire les gens, mais je l’ai aussi fait pour moi-même. Quand j’étais sur scène, je me disais : ‘Qu’est-ce que je suis bien !’
Le costume de la licorne, c’est pour elle ?
J’avais regardé la version asiatique et américaine du programme. Dès le départ je savais que je voulais me glisser dans la peau de la licorne, que je trouvais magnifique. Alors, quand la production m’a appelée pour me proposer de rejoindre le casting, j’ai immédiatement demandé : ‘La licorne est libre ?’ Et j’ai très vite compris pourquoi…. Le costume est très lourd, je ne pouvais pas bouger et je peux vous dire que mes cervicales ne s’en sont pas remises ! La tête était attachée à ma ceinture dans le dos. De plus, je suis myope et je n’y voyais presque rien sous mon masque car je ne portais pas mes lunettes. Comme vous l’avez certainement vu, j’ai été aidée par des gardes du corps. Le reste du temps, je m’accrochais à Camille Combal pour ne pas perdre l’équilibre ! Autant vous dire que j’étais surprise d’évoluer de prime en prime !
Vous parlez de la bienveillance des téléspectateurs…
Ça m’a touchée, vraiment. J’ai regardé les vidéos des internautes qui filment leur écran au moment où l’on retire mon masque, et j’ai adoré leurs réactions. Ces scènes de famille sont touchantes, on les entend hurler : ‘Je te l’avais dit !’ Ça fait chaud au chœur. Il est juste regrettable d’avoir vu certains noms fuiter sur internet.
Combien avez-vous touché pour votre participation ?
Vous savez, on ne fait pas Mask Singer pour l’argent ! (Rires) J’ai participé pour mon plaisir personnel et pour émerveiller ma fille. Pour ma part, je dirais que j’ai été défrayée pour ma participation. Nous avons un mois de travail, et même si ce n’est pas aussi intense que Danse avec les stars, cela demande beaucoup d’investissement. A savoir cela, j’aurais demandé un plus gros cachet ! (Rires) Et pour ma victoire, je n’ai eu que le trophée. Et j’ai vérifié, et ce n’est pas de l’or !
Choisissiez-vous les titres à interpréter ?
La production ne nous impose rien. Après, je ne suis pas Céline Dion ! J’ai apporté une liste de titres que j’écoute. On nous demande seulement de choisir des chansons en français et en anglais, connues du grand public. En ce qui concerne notre interprétation, non, elle n’est pas en live ! Nous enregistrons les chansons en studio avec Pierre Billon (ndlr : ami et ancien directeur artistique de Johnny Hallyday) et le jour J, on faisait du playback sur nos propres titres sur scène. Vous vous doutez bien qu’il est compliqué de chanter avec un masque et un tel attirail…
Kev Adams vous avait démasquée…
Alors, Kev Adams était convaincu de m’avoir démasquée, mais il a confondu ma voix dans Le Maillon Faible, très grave, avec l’imitation que fait Cauet de moi dans le Maillon Faible, qui est a contrario très aiguë. Il est peut-être un peu jeune et ne connaît pas l’émission ! Quand on entend son nom, on se dit : ‘Ok, l’aventure est terminée pour moi’. Mais c’est le jeu, on s’y attend. Puis des fois, on s’amuse des propositions du jury. J’ai été confondue avec des personnes que j’admire, ce qui est flatteur ! (Rires) On m’a confondue avec Josiane Balasko, Charlotte de Turckheim, Christiane Taubira, Marianne James, Izia Higelin…
Et vous, aviez-vous démasqué les autres participants ?
On ne se croisait jamais ! Chacun avait sa nounou, l’organisation était bien rodée. Une seule fois, j’ai eu des doutes sur David Douillet. On a fait un championnat du monde de judo ensemble et je ne connais pas beaucoup de grands gabarits comme lui. Quand je me suis placée à côté de lui, j’ai levé la tête et je me suis dit ‘Je le connais !’ Idem pour Frank Leboeuf que j’ai reconnu grâce à son accent de Marseille dans son costume de paon. Il chantait bien !
Quels sont vos projets ?
Je viens de tourner un épisode de Joséphine, ange gardien avec Mimie Mathy et j’ai donné la réplique à Francis Perrin dans la série Mongeville, pour France 3. J’enregistre un Grand Concours des animateurs avec des animateurs de TF1 en janvier. Et sinon, je me remets à l’écriture de scénarios pour la télévision, car ça me manque. Mais on ne sait jamais ! Depuis hier soir, le téléphone ne fait que sonner, il y a peut-être un producteur qui a un projet à me proposer. Quincy Jones va peut-être m’appeler ! (Rires)
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