• Un squale sème la terreur dans une petite station balnéaire des Landes.
  • « L’Année du requin » évoque « Les Dents de la mer » tout en trouvant un ton qui lui est propre.
  • Les réalisateurs de « Teddy », Ludovic et Zoran Boukherma, offrent un rôle en or à Marina Foïs en gendarme déterminée à sauver des vies.

Entre les frères Ludovic et Zoran Boukherma et le cinéma de genre, c’est une belle relation qui se poursuit. Après le film de loup-garou pour Teddy, ils s’inspirent très librement des Dents de la mer de Steven Spielberg pour L’Année du requin.

Marina Foïs en gendarme déterminée doit y régler le problème d’un squale qui dévore des baigneurs dans une petite ville de la côte landaise. Epaulée par des collègues incarnés par Christine Gauthier (découverte dans Teddy) et  Jean-Pascal Zadi, cette femme forte se met en danger pour sauver des vies avec le soutien de son mari joué par Kad Merad.

Humour féroce et squale vorace

« On avait vraiment envie de revenir à l’essence du genre : c’est-à-dire filmer avant tout une menace dans un décor de plage qui normalement ne s’y prête pas, expliquent les frères Boukherma dans le dossier de presse. Le requin, c’est le monstre de l’été, celui qui vient gâcher la fête. » Ils teintent le suspense d’un humour féroce à la façon d’une comédie de mœurs qui brocarde tout autant les autochtones pas toujours finauds que des touristes pas vraiment malins.

Si les références au classique de Steven Spielberg sont nombreuses et savoureuses, les réalisateurs trouvent un ton très personnel pour faire vivre des personnages hauts en couleur. Les réunions entre les gendarmes, le maire et les villageois sont notamment très bien croquées. Et les apparitions du squale, savamment dosées, ont de quoi satisfaire les amateurs de grosses bêtes voraces. Ce deuxième long-métrage des frères Boukherma démontre à quel point leur amour pour le cinéma d’horreur est réciproque. On adore !

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