Malgré sa défaite à l’épreuve des poteaux, Claude reste le héros incontesté de cette incroyable édition de Koh-Lanta, dans le coeur du public. Il revient avec franchise sur son parcours dans l’île des héros.
Après deux finales en deux éditions, comment avez-vous abordé cette troisième aventure ?
Claude : J’étais très content de revenir, avec comme toujours l’objectif d’atteindre la finale et d’enfin remporter le titre de meilleur aventurier. Je suis parti dans un esprit assez serein. Mais en découvrant le concept de héros je l’étais un peu moins (rires).
Pourquoi ?
A l’annonce de Denis Brogniart, je me suis posé la question : « Suis-je vraiment à ma place ? » car en tant que héros on sais très bien que l’on est attendu au tournant. C’était mal embarqué, surtout en arrivant tardivement dans mon équipe, mais il a fallu faire avec et je n’ai pu compter que sur moi.
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Durant vos deux autres aventures, vous n’aviez réussi à récolter qu’une une voix lors de chaque finale (Coumba et Kunlé). Avez-vous changé quelque chose dans votre façon de jouer, afin d’éviter de vous retrouvez dans la même situation ?
On m’a reproché beaucoup de chose en 2010 et 2012, mais je n’étais pas un tyran non plus ! (rires). Je ne suis pas parti sur l’île des héros en me disant qu’il fallait que change de comportement ou que je fasse attention à ce que je dis. J’ai été moi-même, avec dix ans de plus. Aujourd’hui, je suis papa, j’ai donc davantage de maturité. J’ai certainement été plus serein aussi, parce que j’étais dans un rôle différent des précédentes éditions, avec de la transmission.
Et vous avez donné de bonnes leçons ! Lorsque vous avez recadré Inès en pleine épreuve, puis Régis au conseil…. Ces coups d’éclat étaient-ils calculés ?
C’était vraiment sur l’instant. J’ai toujours vécu mes aventures, au feeling. Vers la fin du jeu, je me suis juste permis d’être un peu plus libéré. Je suis quelqu’un d’entier et quand c’est trop, c’est trop ! J’ai dit ce que j’avais à dire.
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Tout de même, quand au dernier conseil vous utilisez vos deux voix en écrivant le nom de Régis avec deux écritures différentes… là c’était un peu prémédité ?
C’était la fin de l’aventure et j’étais effectivement en full-options avec un collier d’immunité, deux votes et le totem. C’était pour le jeu. Si j’étais vraiment dans le calcul de mon image, je n’aurais pas jouer comme ça.
Lors de l’orientation, vous avez beaucoup aidé les autres aventuriers. C’était du fair-play ou juste de la stratégie pour les éloigner de vos recherches ?
C’était du fair-play. Je suis comme ça aussi. J’ai vu qu’ils galéraient tous plus que moi, c’était donc normal à cet instant de les aider. En fait, j’étais tellement bien dans « ma gagne », que quoi qu’il arrive, je savais que je pouvais maîtriser le jeu et qu’en aidant les autres cela ne m’empêchait pas de remporter l’épreuve.
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Dans quel état d’esprit avez-vous abordé l’épreuve des poteaux ?
Très confiant, même si je sais d’expérience que les femmes peuvent être très coriaces sur les poteaux.
Qu’est-ce qui vous a fait chuter alors ?
La première demi-heure a été compliquée pour moi. La chute d’Inès m’a surpris, car elle semblait très à l’aise, mais quelque part ça m’a redonné confiance Je savais que tout allait se jouer sur le retrait de la dernière clavette. C’est là qu’il faut tenir, mais à ce moment de l’épreuve un vent fort s’est levé et j’ai chuté…
En trois éditions vous cumulez dix-sept victoires en épreuves individuelles. Échangeriez-vous votre palmarès contre la victoire finale ?
Jamais, c’est un accomplissement personnel. Les victoires sont très dures à aller chercher sur Koh-Lanta, et la victoire finale encore plus. En cumuler autant, c’est comme si j’avais tout raflé sur une saison. Ce sont des choses qui restent. Le public retient plus un candidat au parcours jalonné par dix-sept victoires que le nom de certains gagnants de Koh-Lanta.
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De quoi êtes-vous le plus fiers dans cette édition ?
De ma ligne de conduite, je n’ai rien à me reprocher envers qui que ce soit. De n’avoir pu compter que sur moi-même tout au long de l’aventure et d’en être venu à bout.
L’île des Héros a été l’une des saisons les plus suivies de l’histoire du jeu. Vous bénéficiez depuis d’une énorme quote de popularité. Comment le vivez-vous ?
Très sereinement. C’est toujours sympa d’avoir des messages positifs de la part du public. Je suis content que les gens, me félicitent et si j’ai pu leur apporter des sourires et du divertissement, j’en suis très heureux.
Des internautes ont même ouvert des cagnottes en ligne pour vous offrir les 100.000 euros …
(rires) Oui, là c’est un peu trop, ce n’est qu’un jeu, il ne faut pas que les gens s’emballent. J’ai préféré faire arrêter tout ça et que chacun reprenne son argent. Il y a plein d’associations qui en ont bien plus besoin que moi. Je ne roule pas sur l’or mais, je ne prendrais jamais l’argent du public. Ça m’a mis très mal à l’aise.
Certains candidats emblématiques de l’émission, ont su surfé sur leur vague de popularité à l’instar de Laurent Maistret ou François-David Cardonnel (Le Bazar de charité). Avez-vous des projets en ce sens ?
Je suis très heureux dans ma vie professionnelle, j’ai un patron formidable… Maintenant je ne ferme aucune porte, mais je ne suis pas forcément à la recherche de médiatisation.
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Votre fils Andréa (4 ans) se rend-il compte que son papa est considéré comme un héros ?
Il me dit « papa tout le monde t’appelles dans la rue » (rires), donc il se rend bien compte qu’il y a un engouement autour de moi. Mais je lui ai expliqué les choses en lui disant que je n’étais pas une star de cinéma, que c’était dû à la diffusion de l’émission et que tout allait se calmer après. Je ne veux surtout pas que cette médiatisation lui mette la pression.
Est-il fier de vous ?
Il veut voir l’émission et ça lui fait plaisir quand je gagne, mais il ne me le dira pas ouvertement non plus ! (rires) Il aime aussi Teheiura et d’autres aventuriers ! Il ne m’a pas sorti du lot même si je suis dans son cœur évidemment. C’est un petit garçon très timide, qui n’exprime pas trop ses sentiments comme ça, mais bien sûre qu’il est fier de moi. `
Un conseil à donner à ceux qui voudraient participer à Koh-Lanta ?
Si vous avez la chance de pouvoir faire un jour cette aventure, investissez-vous à fond et restez le plus vrai possible !
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Partant pour une quatrième édition ou avez-vous fait le tour ?
Comme je le dis souvent : « Everything is Possible » (tout est possible).
Sur les réseaux sociaux, on vous entend souvent entre aventuriers, répéter le gimmick : « T’y a compriiiiiis ». D’où vient-il ?
(rires) Ça part d’un délire avec Laurent (Maistret, gagnant de Koh-Lanta : la nouvelle édition en 2014 ndlr.). C’est un truc qu’on se répète souvent pour détendre l’atmosphère. On le place dans la conversation dès qu’on le peut. C’est bête mais ça nous fait rire.
Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?
Du bonheur !
Sarah Ibri
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