Joyce Jonathan se cachait donc sous le costume de l’abeille. La chanteuse a quitté 
le jeu musical de TF1, Mask Singer, vendredi soir, accompagnée par Yves Lecoq, après trois émissions. Dès son apparition à l’antenne, ou du moins, dès les premières notes chantées, Joyce Jonathan
avait été identifiée par de nombreux téléspectateurs, et par le jury d’enquêteurs d’ailleurs.

La chanteuse n’en est pas moins ravie de l’expérience et a accepté de raconter tout ça à 20 Minutes.

Comment avez-vous vécu le dévoilement de votre participation à Mask Singer ? Soulagée de ne plus avoir à mentir ?

J’étais déjà très contente d’avoir fait trois émissions, parce que j’ai été identifiée hyper vite… Pourtant j’avais choisi des chansons en anglais pour être le plus loin possible de mon registre, mais ça n’a pas suffi. J’avais hésité à rouler les « r » ou à faire mes meilleures imitations : Céline Dion, Cœur de Pirate ou Chimène Badi… Finalement c’est assez flatteur qu’on reconnaisse ma voix.

Vous quittez l’émission à la porte des finales, et juste avant de pouvoir enregistrer de nouvelles chansons. Déçue ?

C’est comme ça… Mais je m’étais prise au jeu, j’avais choisi mes prochaines chansons, j’avais hyper envie de chanter Je te promets de Johnny Hallyday et Heartbreaker de Mariah Carey… Mais bon, le Panda était plus fort.

Le tournage, entouré de secrets, semblait assez éprouvant. Vous en avez souffert ?

J’ai tout adoré dans cette émission. J’ai trouvé ça chic, et classe. Avant l’été, il y a eu les essayages de costumes et c’était génial, très pro. C’est la première fois qu’on prenait mes mesures comme ça, qu’on mesurait mon écart d’auriculaire… Tout ce qui est raconté dans l’émission, sur les coulisses, ça se passe vraiment comme ça. Pour moi c’était une sorte de monde parallèle. On ne peut raconter ça à personne alors que c’est un truc dingue. Je ne l’ai même pas dit à ma mère !

Qu’est-ce qui se passe sous le masque ?

C’est intéressant comme sensation d’être jugée en tant que personnage et non pas en tant que soi-même. Mais, en fait, je crois qu’avec cette émission, les gens ont pu juger qui j’étais vraiment. Je fais un métier où on est beaucoup jugée sur son image. Là j’étais jugée sur ma voix seulement.

Justement, en tant que chanteuse, vous n’aviez pas peur des critiques à l’aveugle, sur vos performances ?

Je suis assez aventurière, je me laisse guider par les choses qui me plaisent. J’essaye de ne pas avoir peur du jugement des autres parce que, parfois, j’ai mis du temps à me remettre de critiques qui touchaient pile là où ça fait mal. J’ai pas mal voyagé à l’étranger, en Chine par exemple, et pendant ces voyages je suis très désinhibée, complètement lâchée. J’essaye d’être aussi détendue dans la vie de tous les jours. Si on a peur du jugement des autres, on ne fait rien.

Vous semblez aimer faire de la télé…

Il y a des émissions que je ne pourrais pas faire, qui ne me correspondant pas. Mais là, je comprends vraiment que le programme ait fait un carton en Corée et en France. C’est génial d’être dans un programme comme ça.

Mais l’impact promotionnel est assez limité pour vous puisqu’on ne vous a vraiment vue que quelques secondes, à la fin.

Mais le fait d’être cachée suscite finalement beaucoup d’intérêt ! Je n’ai jamais reçu autant de messages qu’en étant déguisée en abeille ! Avoir vécu cachée sous ce masque, ça a suscité de l’échange, de la curiosité… Je n’ai reçu que des messages positifs et c’est la première fois. D’habitude, on me parle de mes jambes, de mes joues, de mes fesses qui ne vont pas. Là, on me disait que j’étais trop mignonne en abeille ! Pour une fois, je n’ai pas eu de prise de tête sur ma coupe de cheveux !

Vous allez le garder ce costume alors ?

Peut-être… En tout cas, ça me fait réfléchir sur ma manière de me montrer ou pas. Sur mes quatre premières pochettes d’album, c’est mon visage en plan serré. Pour le prochain, je vais peut-être changer ça. C’est parfois dur de s’exposer autant. Vivre plus discrètement permet aussi de se concentrer sur ce qu’on est vraiment nous-même. Incarner un personnage, étrangement, permet de révéler mieux la personne qu’on est.

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