Ce mercredi 7 juillet, 20 Minutes a croisé sur la Croisette le réalisateur coréen
Bong Joon-ho, l’actrice américaine Jodie Foster et le cinéaste français
François Ozon…
Sinon, le tweet du jour est un tweet d’hier soir, qui montre Leos Carax et Adam Driver s’allumer une clope dans le grand auditorium Lumière au moment des applaudissements pour le film Annette.
Bong Joon-ho sans film mais avec des souvenirs
Même s’il ne quitte plus son ventilateur vert en plastique, Bong Joon-ho a pris plaisir à prendre un petit bain de foule, ce mercredi matin à Cannes. Le réalisateur coréen participait à un «
rendez-vous » convivial orchestré par la journaliste de 20 Minutes Caroline Vié, pour parler de sa carrière et de sa cinéphilie. « Je suis toujours un
otaku, un pur geek qui adore bavarder à bâtons rompus », lui a-t-il confié. Avant de revenir sur l’ouverture du Festival, mardi soir, aux côtés de Jodie Foster et Spike Lee. « Pourquoi moi ? », s’est-il demandé ? « Pour faire comme s’il n’y avait pas eu d’interruption du festival entre la Palme d’or de Parasite et cette nouvelle édition » lui a répondu le directeur du festival Thierry Frémaux.
Ozon sans sexe mais avec de l’émotion
C’est le deuxième réalisateur français à monter les marches du prestigieux Palais des Festival, après Leos Carax mardi soir. François Ozon présente en compétition Tout s’est bien passé. « C’est la première fois que je viens à Cannes avec un film sans scène érotique », raconte à 20 Minutes le réalisateur de ce long-métrage avec Sophie Marceau, André Dussollier et Géraldine Pailhas. Un film sans sexe, mais pas sans amour pour celui qui a fait ses premiers pas sur la Croisette avec avec un court-métrage, Une robe d’été, il y a vingt-cinq ans. « Cannes a toujours été un endroit magique pour moi. Je dois beaucoup au festival », dit-il. Le festival aussi, qui ne lui a pour l’instant jamais remis de prix.
Jodie Foster touchée mais pas du tout coulée
C’est à l’entrée d’un ascenseur, dans le Palais des festivals, que 20 Minutes a croisé Jodie Foster, qui donnait une masterclass ce mercredi après-midi, quelques heures après avoir confié
à la matinale de France Inter : « C’est très touchant, cette Palme d’or d’honneur, parce que ma carrière à commencé ici. Mon éducation, sur le cinéma, c’est les films français ».
L’après-midi, elle est pourtant revenue sur un souvenir glaçant de son adolescence : son chien Napoléon, un yorkshire, était mort dans ses bras après être tombé des escaliers à l’aéroport de Nice. C’était en 1976, l’année de la Palme d’or de Taxi Driver à Cannes.
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