En duplex depuis Kyiv, François-Xavier Ménage s’est exprimé dans Quotidien, lundi 21 mars, pour témoigner de la situation en Ukraine. L’occasion pour ce grand reporter de TF1 de dévoiler les terribles événements qui s’y déroulent actuellement.
Depuis près d’un mois, la guerre fait rage en Ukraine. Le 24 février dernier, Vladimir Poutine a lancé une opération armée contre Volodymyr Zelensky et ordonné l’envahissement du pays, violant de ce fait le droit international. Tandis que plusieurs villes sont assiégées, bombardées, l’ONU déplore la mort de près de 600 personnes depuis le début du conflit, et près de 10 millions de déplacés, dont plusieurs milliers se sont réfugiés dans les pays voisins. Les premières cibles ne sont autres que les civils, déjà nombreux à avoir péri dans les bombardements, comme ceux qui se sont abattus sur Marioupol, ou encore Kyiv. Une situation terrible comme en témoigne François-Xavier Ménage, grand reporter de TF1.
En duplex depuis Kyiv, le journaliste s’est exprimé dans Quotidien lundi 21 mars pour raconter notamment sa rencontre avec le président ukrainien. L’occasion également pour lui d’être questionné par Yann Barthès sur "ce qui est le plus compliqué" à couvrir pour lui et son équipe. "Je vais parler personnellement, je vais enlever ma casquette de journaliste", a ainsi prévenu le journaliste, qui explique que lui-même est père de deux filles, et que le plus dur pour lui est de voir des enfants victimes de cette guerre. "Quand on était à 200 kilomètres de Marioupol, et qu’on a vu des enfants, qui étaient entre la vie et la mort et qui avaient entre 3 et 14 ans", a ainsi expliqué François-Xavier Ménage, s’interrompant quelques secondes pour "essayer de ne pas chialer".
Cette scène terrible à laquelle François-Xavier Ménage a assisté
Le reporter de TF1 rapporte alors avoir vu ces enfants, qui nécessitent des "traitements chirurgicaux intenses" être pris en charge par des médecins, avant de livrer un témoignage bouleversant d’une image marquante pour lui : "Il y avait notamment un petit garçon qui avait la main attachée aux barreaux du lit, pour ne pas qu’il se gratte", a-t-il ainsi confié, précisant que la tête de cet enfant avait été "impactée par un éclat", et comme deux autres enfants, il était entre la vie et la mort. François-Xavier Ménage a précisé que cet enfant avait été "ciblé dans un convoi humanitaire alors qu’il avait déjà échappé à Marioupol", ville jusque-là parmi les plus touchées par les forces armées russes, qui ont ciblé lors de cette attaque des civils qui tentaient de fuir les bombardements.
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