C’était elle sous le masque, encombrant, de la licorne.
Laurence Boccolini  a su faire fi du poids de son costume pour remporter
la première édition de Mask Singer sur TF1. Elle repart avec le trophée et les félicitations des enquêteurs qui ont été subjugués par ses prestations.

Si une bonne partie du public, du moins celui qui fréquente les réseaux sociaux, n’a pas été surprise, il aura sans doute été ému par la réaction de Laurence Boccolini qui n’a pas caché sa joie et son émoi. Elle a accepté de livrer ses premières impressions à 20 Minutes.

Que signifie cette victoire pour vous ?

J’ai fait ça pour ma fille. Voir sa réaction devant la télé, ça vaut tous les Oscars… Ce matin, j’ai mis le trophée dans sa chambre.

A-t-elle été surprise de vous découvrir ?

Elle vient d’avoir six ans alors elle ne comprenait pas trop que je puisse être avec elle et à la télé. Parfois elle reconnaissait ma voix… Elle a été très fière, très émue de me voir. Et en plus elle adore les licornes !

C’est pour cela que vous aviez choisi ce costume ?

Oui ! Et puis c’était un des rares costumes encore libres. Mais après j’ai un peu regretté. Il était magnifique ce discours mais le masque était très lourd, et le costume très encombrant et imposant, je ne pouvais presque pas bouger. Dès que je bougeais la tête, ça me tassait les cervicales ! Et puis je ne voyais et n’entendais presque rien. J’ai tout découvert à la télé en fait : les enquêteurs, les décors…

Les enquêteurs ont salué votre jeu de scène pourtant.

Je ne pouvais pas danser alors j’ai imaginé des mises en scène avec des accessoires. Le costume est génial mais ça ne suffit pas. Je voulais que ce soit du spectacle quand même. C’était sportif !

Les téléspectateurs ont été très impressionnés par votre niveau de chant. Vous chantiez avant ?

Un peu, sous ma douche. Quand j’étais jeune, je voulais être chanteuse. Avec des amis, on a essayé de monter des groupes mais les circonstances ont fait que… La scène m’attirait vraiment mais ça ne s’est pas fait alors je suis allé vers ce qui y ressemblait le plus, la radio. Et je suis devenu journaliste rock. Mais au fond de moi je n’ai jamais cessé d’y penser. La vie de tournée par exemple, c’est un fantasme.

Cette culture rock, ça s’est senti dans vos choix de chansons.

Je ne voulais pas chanter des choses que je n’écoute pas, même s’il fallait que ce soit des chansons populaires.

Vous êtes apparue très émue quand on vous a remis le trophée…

Oui… J’ai débord pensé à ma fille. Et puis les compliments qu’ont faits les enquêteurs, qui ne sont pas des amis ni des gens que je connais très bien, m’ont vraiment touché. Ces compliments ont ne me les avaient jamais dits, si je les avais reçus à certains moments de ma vie, ça m’aurait vraiment fait du bien. En fait, je n’avais jamais vraiment rien gagné, à part ma troisième étoile au ski… Mais comme je sors d’une année très très difficile, ça tombait au bon moment.

Aimeriez-vous intégrer le casting des enquêteurs pour la prochaine édition de Mask Singer ?

Oh oui j’adorerais faire ça ! Mais je ne veux piquer la place de personne. Ça doit être sympa de voir ça d’en haut. Si une place se libère, c’est sûr que je serai candidate.

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