• James Gray prétend n’avoir connu que des expériences désastreuses sur la Croisette.
  • Le réalisateur américain a enfin été acclamé pour « Armageddon Time ».
  • On espère, surtout pour lui, que son film figurera au palmarès.

Le festival de Cannes ne lui a jamais porté chance. De  La Nuit nous appartient (2007) à The Immigrant (2013) en passant par Two Lovers (2008), James Gray en a toujours pris plein la figure et en est toujours reparti bredouille. « Je n’ai jamais vécu une bonne expérience à Cannes », confie-t-il à 20 Minutes un brin amer et pas trop serein au moment de présenter Armageddon Time, accompagné par Anne Hathaway.

« Je ne sais pas trop pourquoi je suis là, mais en tout cas j’y suis… C’est peut-être ça, la définition de la folie : toujours recommencer la même expérience en pensant obtenir un résultat différent. Je suis pourtant reconnaissant d’être là, reprend le réalisateur. Les Français ont toujours soutenu mon travail bien plus que les Américains. Mes amis cinéastes envient tous mon histoire d’amour avec la France. » James Gray juge ses concitoyens sans indulgence. « Les Américains sont géniaux quand il s’agit de lancer des artistes et de les produire mais ils sont nuls quand il faut les juger et les défendre. » Il admet pourtant que les choses ne sont peut-être pas aussi simples. « C’est peut-être aussi une question d’éloignement géographique, estime-t-il. D’après ce que j’en sais, Fellini a été longtemps plus apprécié aux Etats-Unis qu’en Italie où on ne l’a pas toujours pris au sérieux. »

La fin d’une malédiction

A l’issue de la première projection officielle, jeudi soir, l’accueil chaleureux reçu par Armageddon Time pourrait marquer la fin de la « malédiction » cannoise du réalisateur. Ce n’est que le week-end dernier qu’il a terminé ce film film, bel hommage à sa famille et à son enfance dans les années 1980 dans le quartier du Queens à New York, qu’on lui souhaite de voir la semaine prochaine figurer au palmarès.

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