Le 1er juillet, Pierre Lescure, 76 ans, en poste depuis 2014, passera la main. Le conseil d’administration du Festival de Cannes a élu mercredi à bulletins secrets une présidente, Iris Knobloch, pour lui succéder. Le mandat de celle qui sera la première femme à présider ce festival couvrira les éditions 2023, 2024 et 2025.

Le Conseil d’Administration de l’Association Française du Festival International du Film porte à la présidence du Festival de Cannes Madame Iris Knobloch. Première femme à ce poste, elle prendra ses fonctions le 1er juillet pour un mandat de 3 ans.
>> https://t.co/0ghhvf2C5t pic.twitter.com/kN1QtZnp0l

Illustration

L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus tiers

Vous pouvez aussi modifier vos choix à tout moment via « choix de consentement ».

Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.

Dans un communiqué, cette juriste au profil international et à la longue carrière dans le cinéma se réjouit de « consacrer toute (son) énergie au rayonnement de cet événement planétaire, rendez-vous majeur pour la sauvegarde de la vie culturelle d’un monde qui en éprouve, plus que jamais, l’impérieuse nécessité ».

Une habituée de Cannes

Iris Knobloch a fait l’essentiel de sa carrière chez Warner, l’un des principaux studios américains, dont elle a dirigé les activités françaises, puis dans une partie plus large de l’Europe, jusqu’à l’été dernier. Elle est une habituée de Cannes, où elle a accompagné Clint Eastwood, Michel Hazanavicius, Woody Allen, Steven Soderbergh ou George Miller.

Elle a, en juillet dernier, participé à la création et pris la tête d’I2PO, un véhicule financier créé par la famille Pinault et le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, pour lever des fonds et faire des investisements dans les secteurs du divertissement et des loisirs.

Ces activités avaient fait craindre à certains représentants du cinéma français un potentiel conflit d’intérêts. Ils avaient déploré le manque de « transparence » dans le processus de choix de la candidate, dans un courrier à l’actuel président.

Source: Lire L’Article Complet