Dans N’aie pas peur sorti le 30 janvier, Shanna Kress revient sur son histoire, le viol qu’elle a subi lorsqu’elle était strip-teaseuse, son enfance difficile et sa vie sentimentale mouvementée. Elle s’est confiée à Télé Star.
Si elle a un sujet sur lequel elle est intarissable, ce sont ses projets. Chanson, chaîne Youtube… Rien ne semble arrêter cette accro au sport connue du grand public pour ses nombreux passages dans des émissions de télé-réalité. C’est pourtant une toute autre histoire, bien plus sombre, qu’elle livre dans N’aie pas peur, son autobiographie sortie le 30 janvier dernier. Pour Télé Star, elle a accepté de revenir sur la genèse de ce projet et sur son état d’esprit depuis la sortie du livre.
Télé Star : pourquoi avoir voulu écrire un livre ?
Shanna : Ca faisait longtemps que j’écrivais sur ce qui se passait dans ma vie… Et puis on m’a proposé d’écrire un livre sur mon parcours, sur mon histoire. J’ai accepté puisque c’était déjà ce que j’avais commencé à faire.
Quelle a été la réaction de votre famille quand ils ont su que vous alliez raconter votre histoire et ont-ils lu le livre ?
La réaction de mon père m’a surprise, il a été très intelligent. Ça l’a rapproché de ma sœur, alors qu’ils ne se parlaient presque plus depuis des années… Pour ma mère ça a été plus compliqué, mais dans l’ensemble ça s’est bien passé.
Vous évoquez vos débuts à la télévision. La télé-réalité pour vous ça a été un tremplin, aujourd’hui quel regard portez-vous sur vos différentes expériences à la télévision ? Est-ce qu’elles se sont toutes bien passées ?
Dans l’ensemble oui… Après quand on est quelqu’un de très sensible comme moi, ça peut être compliqué. Les gens nous voient derrière un écran ils pensent que tout est facile. Oui c’est facile, on part dans une super maison, on est payés, on fait des activités… Mais ils ne se rendent pas compte que c’est un vrai métier. Moi au début je n’avais pas compris ça comme ça non plus, ce n’était pas un job, c’était la réalité… Donc ça a été un peu compliqué.
Vous avez été castée par e-mail… Vous savez comment vous aviez été repérée ?
Je n’ai jamais trop su d’où ça venait. A l’époque je travaillais dans le milieu de la nuit, il y avait des gens qui m’avaient approchée en me disant "j’ai un ami qui travaille pour une chaîne, il essaie de te contacter". J’avais effectivement reçu des mails, mais je n’y avais pas prêté attention. Pour moi c’était un peu n’importe quoi.
Vous évoquez votre relation avec Thibault Garcia mais sans le citer. A la place le lecteur découvre "T". Pourquoi avoir choisi de l’anonymiser ?
Aujourd’hui il a sa vie, il a un enfant (avec Jessica Thivenin, ndlr), il est marié, moi j’ai ma vie aussi. Ca a fait partie de ma vie donc je ne me voyais pas ne pas en parler parce que le public m’a connu avec et que je ne voulais pas que les gens croient que j’ai quelque chose à cacher. J’en parle mais je n’avais pas besoin de citer son prénom.
Est-ce que vous savez s’il a lu le livre ?
Je ne pense pas qu’il l’ai lu et je ne pense pas qu’il le lira.
Vous abordez dans votre livre vos problèmes d’argent au début de votre carrière. Aujourd’hui est-ce que vos contrats d’influenceuse, vos chansons vous permettent de vivre confortablement ?
Oui, je me suis débrouillée. Au début, j’ai beaucoup économisé puis j’ai fait des achats immobiliers et j’ai ouvert des business qui me permettent aujourd’hui de mener ma vie comme je la vis. En revanche je n’affiche rien parce que ce n’est pas mon truc. Je sais qu’aujourd’hui tout le monde s’affiche, je l’ai déjà fait parfois sur les réseaux sociaux mais pour moi ça n’est pas important de s’afficher avec des trucs très chers, j’ai d’autres priorités dans la vie. Ce n’est pas une critique, mais je préfère être dans la simplicité.
Après La Villa des cœurs brisés quels sont vos futurs projets ?
J’ai ouvert une nouvelle chaîne Youtube parce que j’ai beaucoup de demande sur le sport et la nutrition. Je continue également BBryance (entreprise qu’elle a fondé avec Thibault Garcia, NDLR) avec mes équipes et ma marque Naysia. Et je continue également la musique. Je suis très active !
Miami c’est définitif ? Vous n’avez pas envie de rentrer en France ? Ou de vous installer à Dubaï comme certains de vos camarades ?
Je ne sais pas encore… Si demain je rencontre quelqu’un et qu’il me dit qu’il a envie de vivre ailleurs pourquoi pas déménager, mais aujourd’hui je suis bien ici. Dubaï je ne m’y vois pas y vivre, même si c’est avantageux financièrement.
Comment vous vous sentez aujourd’hui ?
Ecrire le livre ça m’a libérée. J’ai écrit le livre non pas seulement parce que je voulais raconter mon histoire mais parce que je voulais faire passer un message de force : il faut croire en soi, jamais abandonner. Je reçois beaucoup de messages de soutien ou de témoignages de gens à qui il est également arrivé des choses difficiles mais qui ne peuvent pas parler, j’essaie de les aider. J’ai l’impression d’avoir réussi ce que je voulais faire avec ce livre.
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