Éliminée par les rouges ce mardi 8 mars dans Koh Lanta : Le Totem Maudit, Samira revient pour Télé Star sur son aventure aux Philippines.

Télé Star : Quel a été le déclic pour présenter votre candidature à Koh-Lanta ?

Samira : J’ai découvert Koh-Lanta très jeune. Il y a à peu près 8 ans, j’ai eu envie de me présenter mais j’avais peur d’être sous les projecteurs et je n’avais pas envie de mettre ma carrière de côté. Puis, avec le confinement, j’ai réalisé que la vie peut basculer du jour au lendemain et je me suis dit "Allez, c’est parti !" J’ai eu la chance de ne passer qu’une fois le casting et j’ai été retenue.

Selon vous, pourquoi votre candidature a-t-elle retenu l’attention des produteurs ?

Je ne sais pas vraiment. Je pense que c’était juste le bon timing. De mon côté, j’ai appris à me connaître un peu plus. C’était le bon moment pour moi, en tant que personne.

Comment avez-vous vécu cette aventure ?

Pleinement. Pour moi, en restant moi-même. C’était le plus important pour moi. Là-bas, le temps s’arrête parce qu’on n’a pas l’heure, donc j’ai appris à vivre le moment présent. C’est magique de vivre ces moments-là, qu’on ne peut vivre nulle part ailleurs. Se retrouver dans la nature, revenir à l’essentiel de l’humain en oubliant le temps imposé par la société, c’était magique, pour moi.

En dehors de votre élimination, qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous sur ce Koh-Lanta ?

Le plus difficile, vraiment, c’était la pluie. Dès la première nuit, on s’est retrouvés dans une cabane imbibée d’eau. On était déjà trempés et on n’a pas eu le temps de sécher, ça a rendu les nuits très difficiles. Des nuits interminables.

Pensez-vous qu’un Koh-Lanta aux Philippines est plus dur qu’un Koh-Lanta en Polynésie ?

Je suis persuadée que oui. Après, je pense que chaque Koh-Lanta vient avec ses difficultés, mais il ne pleut pas autant en Polynésie qu’aux Philippines. La faim, ça va. La pluie, non. C’était cauchemardesque. Il pleuvait à tout moment.

Au cours des derniers jours de votre aventure, vous passez de l’équipe bleue dominante à l’équipe rouge, dominée. Comment avez-vous vécu ce gros retournement de situation ?

Avec les bleus, on était sereins. On était dans une bonne dynamique. On avait réussi à créer une vraie équipe, donc on était plus forts. Après, lorsqu’ils ont échangé un violet avec un vert et que les verts se sont retrouvés en majorité, ça a été plus difficile. Mais de mon côté, je me suis sentie sereine, d’autant que Louana m’a choisie assez rapidement et François m’a dit qu’il était content que je sois avec eux. Je me suis dit qu’avant les bleus et la cheffe d’équipe de mon côté, ça allait être cool. Donc oui, j’étais sereine. Un peu trop, même.

Avant le conseil, vous avez ouvertement dit aux autres aventuriers ce que vous pensiez d’eux. Pensez-vous que cette conversation a précipité votre élimination ?

Je pense que le choix était fait avant le conseil. C’était un choix par dépit parce qu’il n’y avait pas vraiment de joker dans l’équipe. Les verts avaient des affinités entre eux, Jean-Charles a fait pencher la balance, donc je pense que le choix était déjà fait. Et de toute façon, je ne regrette pas du tout ma franchise, je suis comme ça. Je dis ce que je pense. Noir c’est noir, blanc c’est blanc.

Comment expliquez-vous que les aventuriers vous aient éliminée vous plutôt qu’un autre ?

Ils devaient choisir entre 4 personnes et comme on le voit dans l’épisode, j’étais un peu le porte-parole des bleus. Et généralement, c’est au porte-parole qu’on coupe la tête. J’assume !

La nouveauté de cette saison est le Totem Maudit. Comment avez-vous vécu avec cette épée de Damoclès constamment au-dessus de vos têtes ?

Je pense que je n’ai pas eu assez peur du Totem Maudit. C’est une de mes erreurs. Je me suis dit que ce n’était qu’un élément en plus du jeu, et encore. A-t-on vraiment envie de voter contre quelqu’un qui a le bracelet et risquer de le récupérer ? Je me suis dit qu’avec le bracelet, on avait plus de chance d’aller jusqu’à la réunification, donc je n’avais pas vraiment peur du Totem. Sauf qu’à cause de lui, les stratégies ont commencé très fort dès le début…

Sur votre compte Instagram, vous avez dit avoir "réalisé un rêve" en participant à Koh-Lanta. Le rêve était-il à la hauteur des attentes ?

C’était encore mieux que ce que j’avais imaginé. Pas dans la performance, puisqu’en tant qu’athlète de haut niveau, j’ai ma défaite un peu en travers, mais humainement. Ça m’a aidé à faire un travail sur mon moi intérieur, sur mes faiblesses. J’ai travaillé sur la sagesse, la patience. Avant, je ne pouvais pas méditer plus de 30 secondes. Aujourd’hui, j’en fais 15, 20, 30 minutes… Koh-Lanta m’a apportée beaucoup plus que ce que j’aurais imaginé.

Avant d’arriver, aviez-vous envisagé que l’aventure puisse être aussi courte pour vous ?

Pas du tout. Je m’étais dit que je ferais 6 ou 7 épisodes, que je partirais peut-être avant la réunification, mais mon but, c’était d’aller en finale. Je ne me voyais absolument pas arrêter aussi tôt, et certains aventuriers ont aussi été étonnés de me voir sortir. J’étais dans une bonne dynamique, un partage, un travail d’équipe, active sur le camp, rigolote… Je ne m’attendais pas du tout à sortir aussi tôt avec ce que je proposais.

Un regret ?

Je ne regrette jamais rien, il ne faut pas. Il n’y a pas de regret à avoir, je pense plutôt qu’il faut que je fasse une introspection. Maintenant que c’est fait, je me dis "Qu’est-ce que je peux retenir comme leçon qui va m’aider à l’avenir ?" La prochaine fois, j’irai moins au charbon. (rire) Je penserai à moi. Il faut que j’arrête de penser aux autres dans les moments où il faut penser à soi.

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