La Belge de 27 ans, compétitrice dans l’âme, est prête à tout pour gagner. Et elle ne s’en cache pas !

Ici Paris : Comment vous êtes-vous préparée à l’émission ?

Helena : Je fais énormément de sport depuis de nombreuses années donc j’étais bien préparée mais j’ai travaillé davantage la natation et surtout l’apnée car je sais que c’est important pour briller dans les épreuves.

Je craignais le manque de sommeil mais quand on est en mode survie, ce n’est pas ce qui est le plus compliqué à surmonter.

Vous êtes une grande compétitrice, comment avez-vous trouvé le niveau des aventuriers ?

J’ai été impressionnée par les femmes qui étaient très sportives. Julie, Tania, Anne-Sophie, notamment, étaient de solides adversaires. Il y avait du challenge et c’est tant mieux.

Vous ne cachez pas que votre objectif est de remporter le jeu ?

Beaucoup de candidats font Koh-Lanta pour profiter de l’expérience, mais moi je ne suis pas d’accord avec ceux qui estiment que l’important est de participer. C’est une phrase de loser ! Alors oui, je suis partie avec l’objectif de décrocher la victoire, pourquoi ne pas le dire et puis c’est avec cet état d’esprit qu’on réalise les plus grandes choses.

Vous avez déclaré : « Après avoir fait Koh-Lanta, je peux mourir en paix », c’est un peu excessif, non ?

Cette émission, c’est le rêve d’une vie. Ce n’est pas pour rien que certains postulent tous les ans depuis 20 ans. Il s’agit de la compétition la plus importante de ma vie, sans aucun doute.

“Beaucoup ont confondu arrogance et confiance en soi”

Vous êtes redoutable et déterminée mais certains aventuriers y ont vu de l’arrogance…

Certains me critiquaient dans mon dos alors que je ne m’étais aperçue de rien sur l’île. Je n’avais pas réalisé l’impact de mes mots et on m’a reproché mon attitude. J’estime que beaucoup ont confondu l’arrogance et la confiance en soi.

Vous aviez participé à Ninja Warrior en 2021. Cette expérience vous a-t-elle servie pendant l’aventure ?

Non, car ce sont deux émissions tout à fait différentes. Ninja Warrior est un parcours du combattant télévisé mais il n’y a rien d’autre, pas d’aventure, ni de survie en communauté.

Denis Brogniart ne se rappelait pas de moi, il voit défiler tellement de candidats que c’est absolument normal.

Dans une discussion sur les réseaux sociaux, vous avez évoqué les conditions de vie sur le camp et l’absence totale de libido chez les candidats…

(Rires) Tout le monde a retenu ce passage-là… Koh-Lanta, ce n’est pas l’île de la tentation. La plupart des candidats ont des enfants, une famille, on ne fait pas cette émission pour faire des rapprochements. Et même si on est célibataire, on pense plus à manger, dormir, gagner les épreuves, qu’à trouver l’âme sœur. Si des couples se sont formés à Koh-Lanta, c’est après le tournage ou lors des retrouvailles. Sur l’île, il ne se passe rien, c’est sûr à 100 %. Se mettre en couple est vraiment la dernière chose à laquelle on pense.

Vous êtes en couple actuellement ?

Oui, j’ai découvert que l’homme avec qui j’étais pendant le jeu ne m’avait pas manqué. On s’est donc séparés et j’ai retrouvé quelqu’un depuis.

“Là-bas on peut pleurer pour un morceau de poulet !”

Que retenez-vous de cette aventure ?

Avec Koh-Lanta, on entre dans une autre dimension, les émotions sont tellement intenses qu’on peut pleurer pour un morceau de poulet. Mais si on me le propose à nouveau, je replonge aussitôt !

PROPOS RECUEILLIS PAR THOMAS PROME

Source: Lire L’Article Complet