La professeure des écoles dans l’Aude est l’une des trois finalistes de cette 12e saison. Plus qu’une marche avant cette victoire tant espérée !
France Dimanche : Vous avez été étiquetée comme étant la “gaffeuse” de cette 12e saison. Le prenez-vous bien ?
Fanny : En fait, je l’ai toujours été plus ou moins ! Vu que je suis assez speed, j’ai tendance à tout faire très vite, et par conséquent je fais souvent des bêtises. Et ça a également été le cas sous la tente. J’ai laissé tomber beaucoup de casseroles !
D’où vous vient cette passion pour la pâtisserie ?
Je tiens ça de ma maman qui a toujours beaucoup cuisiné, autant du salé que du sucré. J’ai donc baigné là-dedans depuis toute petite, et je l’ai très souvent assistée pour mon plus grand bonheur.
À quel moment avez-vous pris conscience que vous aviez le niveau pour participer à l’émission ?
Je fais aujourd’hui des trucs plus élaborés que ma maman, surtout depuis que j’ai mes deux filles (âgées de 3 et 7 ans, ndlr). J’ai pris par exemple beaucoup de plaisir à réaliser moi-même leurs gâteaux d’anniversaire. J’ai surtout aimé le côté technique. Puis, en regardant l’émission l’année dernière, j’ai vu qu’on pouvait postuler. Alors je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? » Et me voilà ! Le plus incroyable, c’est que je n’ai généralement pas du tout confiance en moi, mais ça ne m’a pas empêché d’arriver jusqu’en finale ! Je n’oublie pas que j’étais pétrifiée quand Cyril Lignac a goûté la toute première fois à un de mes gâteaux… À force de m’entendre dire que c’était bon, j’ai été rassurée sur mon niveau.
“J’ai déjà créé ma microentreprise !”
Avez-vous été motivée par vos proches avant l’enregistrement ?
À vrai dire, mes parents n’ont pas vraiment cru que je puisse briller à ce point. J’entends encore ma mère me prévenir que ce serait peut-être bien d’attendre encore un an ou deux pour que je me perfectionne. Sans doute avait-elle peur pour moi…
Que redoutez-vous le plus lors de cette finale ?
Pour la première fois dans l’histoire de cette émission, il y aura une épreuve de huit heures ! Rien que celles de trois heures nous épuisent, alors là, ça nous terrorise ! Le travail à abattre est énorme ! Mais peu importe l’issue du concours, j’ai mis un point d’honneur à profiter jusqu’au bout de tous les instants. Si bien que la victoire ne serait qu’un plus. Rien que d’être finaliste, j’aurai déjà réalisé un rêve ! Je ne retiendrai que du bon avec les autres candidats. En trois mois, on a noué des liens très forts entre nous. Nous étions un peu comme dans une colonie de vacances !
Votre vie a-t-elle changé depuis l’émission ?
Depuis quelques années déjà, j’avais en tête de me lancer dans la pâtisserie, sans oser franchir le pas. Ma participation au Meilleur Pâtissier aura finalement précipité les choses puisque j’ai abandonné pour au moins un an mon poste de professeur des écoles afin de tenter une nouvelle vie ! J’ai déjà créé ma microentreprise. J’organise des événements festifs et gourmands en attendant d’ouvrir, un jour peut-être, ma propre pâtisserie. Je croise les doigts !
Propos recueillis par Philippe CALLEWAERT
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