Le tournage de la troisième saison de « Demain nous appartient » (TF1) n’est pas des plus faciles pour Ingrid Chauvin. Dans une nouvelle interview, la star de la série revient sur la fausse couche de son personnage, qui n’a pas manqué de lui rappeler la disparition de sa petite Jade.

Cette fin d’année est décidément riche en émotion pour Ingrid Chauvin. Dans une nouvelle interview accordée au Parisien du 23 décembre 2019, la comédienne de 46 ans s’est confiée sur les difficultés qu’elle a rencontrées sur le tournage des derniers épisodes de la série Demain nous appartient (TF1). La fausse couche, puis la grossesse de son personnage, Chloé Delcourt, a fait directement écho à sa propre expérience familiale.

L’actrice et son mari, Thierry Peythieu, font toujours face au deuil de leur petite Jade, décédée en 2014 à seulement 5 mois. Cette épreuve a certes permis d’aider Ingrid Chauvin pour son rôle, mais le tournage ne s’est pas fait sans peine : « Nous en avions discuté avec la production, j’avais fixé des limites (…). J’ai joué en pleine connaissance de tout, ça aide (…). Quand ça faisait écho à la disparition de ma fille, c’était très douloureux. Je redoutais ce tournage, qui est arrivé au moment de sa naissance [Jade est née le 17 octobre 2013, NDLR]. Je me suis préparée psychologiquement. Je suis forte. Malgré tout, je suis encore très fragile et je le serai toujours. Certains répliques ont été très dures à prononcer (…). Sur le plateau, ça s’est bien passé, mais j’ai pleuré avant et après. M’écrouler m’a libérée. »

Celle qui est aujourd’hui l’heureuse maman de Tom Peythieu, 3 ans, éprouve tout de même un certain plaisir à jouer une femme enceinte pour le petit écran : « C’est la première fois que je joue une femme enceinte, a-t-elle ajouté. Jouer la comédie me fait un bien fou, ça me ressemble davantage. » Mais tout en menant de front de tournage éprouvant, Ingrid Chauvin a dû gérer un autre deuil : celui de pouvoir adopter un deuxième enfant. « Notre agrément a pris fin en novembre. On sait de façon définitive qu’on ne pourra pas adopter. Je tourne donc la page avec beaucoup de tristesse. »

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