Avec Lulu, son ami de toujours, l’animateur fait son grand retour en prime sur W9, mardi 8 février à 21 h 10, pour une soirée retraçant les quatorze années de succès du Hit Machine.
Comment l’idée de cette émission hommage au Hit Machine que vous avez animé sur M6 de 1995 à 2008 est-elle née ?
Charly : C’est venu du fait qu’on me parle encore tous les jours de cette émission. Tous les samedis pendant quatorze ans, on est entrés chez les gens. L’idée était dans l’air depuis deux ans.
Vous receviez toutes les stars, de Beyoncé à Mariah Carey en passant par Prince et Britney Spears. Ne trouvez-vous pas que c’était à l’époque presque du gâchis de proposer une telle émission le samedi matin ?
En 1995 quand on débute, M6 est une "petite chaîne qui monte" qui doit jouer la contre-programmation. Tous les ans, on gagnait de l’audience. Les maisons de disques cherchaient à placer leurs artistes chez Jacques Martin, Sébastien, Drucker… et même chez nous, qui étions moins "sérieux". Au début, je pensais qu’elles nous envoyaient des sosies ! Souvent, avec Lulu, on était spectateurs de notre propre émission car on n’arrivait pas à croire qu’ils étaient là.
Qu’avez-vous négocié avec la chaîne si jamais l’émission fonctionne ?
On ne s’est rien dit. Nous, on a arrêté la télévision volontairement, on se rendait bien compte que c’était plus compliqué de continuer que d’arrêter. Sur le tournage, j’ai retrouvé l’ambiance sympathique de l’époque. J’ai l’impression que beaucoup de gens ont envie que ça continue.
Qu’avez-vous fait ces dernières années ?
J’ai passé dix-sept ans à Miami, j’y étais déjà en parallèle durant les dernières années de Hit Machine. Je suis rentré en France il y a deux ans. Là-bas, j’ai produit des artistes francophones comme Gad Elmaleh et Johnny Hallyday. Et j’ai monté la chaîne Canal bleu pour les francophones de là-bas.
Et Lulu, Jean-Marc Lubin, qu’a-t-il fait pendant ce temps ?
La télévision, ce n’était pas son truc au départ. Il avait un ami d’enfance, Stéphane Courbit, qui travaillait chez Coyote pour Christophe Dechavanne. Lulu a trouvé un travail d’assistant au service du Minitel et moi aussi ! Aujourd’hui, il est directeur de production auprès de Jean-Marc Morandini sur CNews. L’antenne ne lui manque pas.
Quels sont vos rapports aujourd’hui ?
Je le déteste ! (Rires.) Non, en fait on était amis avant la télé, on a connu les douleurs du travail d’assistant et donc ça crée des liens. Concernant notre amitié, il ne peut rien nous arriver.
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