Friends ne fait pas toujours l’unanimité auprès de la nouvelle génération. Face aux critiques, David Schwimmer défend la série.
Manque de diversité, blagues racistes ou homophobes, propos sexistes… Pour ces différentes raisons, Friends ne fait pas toujours l’unanimité auprès de la nouvelle génération. Si la série est terminée depuis 16 ans (Courteney Cox partage d’ailleurs avec nostalgie une photo prise le dernier jour du tournage), elle reste toujours très populaire et se montre aussi d’autant plus accessible depuis que Netflix a racheté les droits de la sitcom. Interviewé par The Guardian, David Schwimmer, qui a incarné l’incontournable Ross pendant plus de 10 ans, reconnaît avoir été « conscient de ce manque de diversité ». L’acteur, aujourd’hui âgé de 53 ans, dit « s’être battu pour que son personnage sorte avec des femmes de couleur ».
Et il a réussi à se faire entendre : « une des premières petites-amies que Ross a eue dans la série était une américaine d’origine asiatique, après il a été en couple avec une femme afro-américaine. J’ai consciemment mis la pression pour en arriver là ». En effet, sa petite-amie asiatique, Julie est restée durant sept épisodes de la saison 2, tandis que Charlie, sa copine afro-américaine a été aperçue à l’écran durant neuf épisodes des saisons 9 et 10. « Il y aurait peut-être dû avoir un Friends avec des personnes noires ou asiatiques », ajoute l’acteur.
Quant aux critiques sur certaines intrigues jugées déplacées par les minorités actuelles, il n’hésite pas à défendre la série : « je m’en fiche. La vérité, c’est aussi que la série a été révolutionnaire en son temps pour la façon dont elle a traité les relations sexuelles si désinvoltes, les relations sexuelles protégées, le mariage et les relations homosexuelles. Le pilote de la série mettait en scène la femme de mon personnage qui l’a quitté pour une femme. Il y a eu ensuite le mariage gay de mon ex et de sa femme, auquel j’ai assisté”. Pour juger une série, il faudrait prendre en compte le contexte et l’époque, juge David Schwimmer : « je pense qu’une grande partie du problème aujourd’hui dans de nombreux domaines est qu’on ne prend pas en compte ni le contexte ni l’époque. Il faut plutôt regarder ce que la série essayait de faire à l’époque. Je suis la première personne à dire qu’il y avait des choses inappropriées ou insensibles, mais j’ai l’impression que notre baromètre était plutôt bon à l’époque. J’étais déjà très sensible aux questions sociales et aux questions d’égalité ».
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