• « Five Night At Freddy’s », jeux vidéo plébiscités depuis 2014, se transforme en long métrage à succès.
  • On y rencontre des créatures terrifiantes en forme d’animatronics.
  • Le film, qui cartonne aux Etats-Unis, privilégie les frissons aux effets gores.

Il peut être fier de lui Scott Cawthon ! Quand il a créé le jeu vidéo indépendant Five Nights At Freddy’s (FNAF pour les fans) en 2014, il ne pouvait se douter de la vague de succès qui allait s’abattre sur lui. Un gardien de nuit dans une pizzeria déserte et des « animatroniques » inquiétants allait lancer une saga comportant aujourd’hui plusieurs jeux officiels disponibles sur consoles, des romans, des produits dérivés et un long métrage d’Emma Tammi qui cartonne au box-office américain.

Ce film produit par Jason Blum est conçu pour plaire aux jeunes fans (il n’est interdit qu’aux moins de 12 ans en France) et pour en attirer de nouveaux chez Freddy Fazbear et ses copains pas toujours câlins. Ces étranges mannequins animés, qui pourraient être liés à des disparations d’enfants dans les années 1980, rôdent dans ce fast-food en ruines.

Des créatures magnifiques

« J’espérais pouvoir faire un film accessible au grand public », déclare la réalisatrice dans le dossier de presse. Elle s’attache donc à suivre un jeune homme au passé douloureux contraint de s’occuper de sa sœur de 12 ans et d’accepter un emploi non loin des héros mécaniques – un ours, un lapin, une poule et un renard – capables de faire patte de velours ou dents d’acier.

Moins anxiogène que les jeux qui l’ont inspiré, FNAF le film a pour atout majeur ses animatroniques pour lesquelles l’atelier Jim Henson a créé marionnettes et costumes grandeur nature. Bourré de clins d’œil à la franchise jusqu’à la chanson du générique final, ce film fantastique trouve sa place entre « fan service » et frissons pour spectateurs qui préfèrent éviter les effets trop gores.

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