Tapis rouge d’anthologie : 14 réalisateurs primés à Cannes (Alpes-Maritimes) et tout le cinéma français sont rassemblés, mardi 24 mai au soir, pour célébrer la 75e année du festival de Cannes. Parmi les réalisateurs les plus illustres, Claude Lelouch. « Je suis né en 1937, et une deuxième fois en 1966 », s’amuse-t-il, en référence à sa Palme d’Or. « C’est un festival qui n’a peur de rien et qui ne crache pas sur le passé », affirme le réalisateur. Et de conclure : « si on aime le cinéma, on est obligé d’aimer Cannes. »
Des soubresauts
En 75 ans d’existence, le festival de Cannes a connu des soubresauts. Par exemple, en 1968, les réalisateurs de la Nouvelle Vague importaient sur la Croisette la révolte étudiante. Mais le glamour et le cinéma reprennent toujours leurs droits, pour le plus grand bonheur des inconditionnels du cinéma en quête de l’instant magique. En 75 années d’existence, le festival le plus mythique du monde n’a pas pris une ride.
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