Ce 4 février à 21h05 sur France 2, Samy Naceri fait son grand retour sur petit écran dans Menace sur Kermadec, téléfilm policier de Bruno Garcia. Il y retrouve l’une de ses anciennes partenaires de jeu, la comédienne Claire Keim…

Télé Star : Vous n’aviez plus joué dans un téléfilm depuis de nombreuses années. Pourquoi avoir choisi Menace sur Kermadec ?

Samy Naceri : C’était une opportunité à saisir que de travailler avec l’équipe de France 2. En plus, je connaissais déjà Bruno Garcia, on s’était rencontrés il y a très longtemps sur le film de Merzak Alouache, Chouchou. On s’est retrouvé par hasard sur ce film, il a proposé ma candidature à notre producteur, qui a fait suivre chez France 2 et ils ont accepté. C’était génial, parce que je n’avais jamais travaillé avec eux.

Dites-nous en plus sur Menace sur Kermadec et votre personnage, Sauveur…

Menace sur Kermadec, c’est un polar comme on les aime, un bon petit téléfilm policier réalisé avec passion, avec goût et professionnalisme. De mon côté, j’interprète un voyou, le genre de personnages qu’il m’amuse d’incarner. J’ai essayé de mettre ma patte de petit voyou dans le personnage, comme dans les films que j’ai fait avant. Et comme Bruno était assez ouvert sur les propositions, ça s’est très bien passé.

Vous avez retrouvé votre ancienne partenaire, Claire Keim…

Claire est le genre d’actrices que l’on ne peut qu’aimer. Elle n’a pas changé, elle a évolué dans son métier, gravi les échelons, et elle est toujours aussi simple. Elle est rigolote, elle est belle, agréable… On dirait que je la brosse dans le sens du poil, mais c’est la vérité. (rire) C’est une fille très simple, bonne actrice, que demander de plus ?

Dans une récente interview avec Télé Loisirs, Claire Keim a déclaré à votre sujet : "Malgré deux ou trois cheveux blancs, il avait le même feu, la même passion. C’est hallucinant" Avez-vous aussi ce ressenti ? Votre passion pour la comédie est-elle toujours aussi forte ?

Plus que jamais. J’ai mûri, ma passion s’est démultipliée parce que j’ai appris de nouvelles techniques, découvert de nouvelles choses et de nouvelles personnes… Elle est encore plus présente, dix fois plus présente, même. Chaque jour, c’est le feu. Quand on me dit "Action", je ne suis plus là.

Quel souvenir gardez-vous de cette expérience ?

La gentillesse et le professionnalisme de toute l’équipe. Excusez-moi du terme, mais c’était une "put***" d’équipe ! C’est un régal de travailler avec Bruno Garcia, et tout le casting était bien, ainsi que l’équipe technique. En plus, j’ai apprécié de travailler en Bretagne. Il faisait beau, c’était la fin de l’été donc il y avait de très beaux couchers de soleil, j’allais courir tous les matins sur la plage, c’était un régal ! Chaque jour, c’était le feu d’artifice.

Quels sont vos autres projets futurs ?

Le 29 janvier, on commence à tourner le premier film de mon frère Larbi Naceri, Six heures, avec Nadia Farès, Samuel Le Bihan, Moussa Maaskri, mon fils Julian, la fille de Larbi. C’est un film réalisé par lui. J’ai aussi un film en préparation qui s’appelle La nuit du destin avec un réalisateur qui s’appelle Mourad Boucif. C’est un film d’époque qui raconte que pendant la guerre 1939-1945, la mosquée de Paris cachait des juifs, des résistants, des parachutistes anglais, leur faisait des faux papiers et les faisait passer en zone libre. On devrait tourner au printemps et j’ai l’un des rôles principaux. Par ailleurs, j’ai fait un film l’année dernière qui s’appelle Atoman, c’est le premier film de super-héros maghrébin.

Vous avez eu 60 ans l’année dernière. Qu’est-ce qui vous fait envie aujourd’hui ?

En tant qu’artiste, j’ai envie d’aller au bout de La Mentale 2. Le premier film a marqué toute la jeunesse parisienne, voire de France, et la suite me tient très à cœur. En tant qu’homme, j’ai envie de me servir de ma notoriété pour des causes, pour des gens dans le besoin. Je n’ai pas encore trouvé tous les bons filons, mais j’aimerais m’investir dans ce genre de choses. Peut-être que c’est l’âge qui fait ça, qu’après tout ce que j’ai vécu, j’ai l’impression de devoir rendre un peu.

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