Ce mercredi 13 novembre, Evelyne Thomas a confié avoir été victime de harcèlement sexuel au micro de Sud Radio.
Lundi dernier, Evelyne Thomas prenait les commandes d’une nouvelle émission sur Chérie 25. En promotion pour Chérie s’occupe de vous, la présentatrice était invitée au micro du 10h/12h Média du Sud Radio. Au cours de son entretien, cette dernière est notamment revenue sur la condition des femmes dans sa profession. « J’ai la chance d’avoir travaillé dans des conditions où j’avais pris 25 kilos et où j’étais tétanisée en me disant : mon Dieu, comment vont réagir les gens ? Je me sens mal dans ma peau. Je l’ai fait, et finalement, ça a été un succès sur Chérie 25. Les gens sont plutôt cléments. Pour l’instant, et je touche du bois, ça va plutôt bien. » entame-t-elle.
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« Mais c’est vrai que les femmes sont encore extrêmement mal traitées dans la société et à la télé. On voit beaucoup de femmes journalistes, je citais les chaînes d’information tout à l’heure. Des femmes productrices, il y en a très peu, vous avez bien connu Christine Bravo, qui était un monstre sacré de la télévision. Il n’y a plus ça, et c’est vrai qu’on nous fait moins confiance pour être productrices, pour avoir des responsabilités éditoriales. C’est plus compliqué. On nous cantonne plus à des rôles d’animation et c’est dommage. » déplore l’animatrice vedette de C’est à vous.
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Interrogée sur le mouvement #Metoo, Evelyne Thomas assure avoir eu « quelques mains aux fesses« . « En osant dire non, en répondant, ou un peu tétanisée par ce qu’il se passait ? » l’interroge alors Valérie Expert. « J’ai réagi, mais par contre, je n’ai pas porté plainte. » explique-t-elle. L’ancienne de France Télévisions confie ne pas avoir parlé par peur « d’être virée » ou « de passer pour une emmerdeuse« . « #Metoo c’est très bien. Après, il peut y avoir des dérives, mais il y en a toujours des dérives. Mais on pardonne toujours plus aux hommes qu’aux femmes et je trouve que c’est dommage. Les femmes sont des hommes comme les autres, on devrait être considérées comme des individus, mais on a été tellement vite dans l’émancipation qu’il va falloir encore un peu de temps, mais je pense qu’on y arrivera. Les choses changent. » conclut-elle.
V-K. N.
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