Bonne nouvelle pour la diversité à la télé, le rapport du GLAAD est là et la représentation LGBTQ+ dans les séries est en augmentation.

C’est pas encore la folie, mais on se rapproche d’une meilleure représentation des communautés LGBTQ+ dans les séries et ça, c’est toujours une bonne nouvelle. C’est encore une fois le rapport du GLAAD – une association américaine de veille médiatique – qui apporte les chiffres concernant les programmes diffusés en primetime au cours de l’année 2019-2020. D’après ce dernier, sur les 879 personnages réguliers qui apparaissent ou vont apparaître dans les prochains mois, 90 d’entre eux font partie de la communauté LGBTQ+, soit 10,2% des personnages. Une légère hausse par rapport à l’année dernière (8,8%) mais qui reste significative, notamment pour GLAAD qui avait appelé les chaînes de network (ABC, la CW, Fox, NBC et CBS) à avoir au moins 10% de personnages réguliers LGBTQ+ dans leurs séries d’ici 2020.

Avec les personnages récurrents qui viennent s’ajouter aux personnages réguliers, le nombre grimpe à 120 personnages, et c’est sans surprise chez la CW qu’on retrouve le plus grand pourcentage de personnages LGBTQ+ (15,4%). L’arrivée de Batwoman, jouée par Ruby Rose, a marqué un tournant mais d’autres chaînes, notamment du câble, se sont aussi démarquées. On pense par exemple à Euphoria, diffusée sur OCS en France, qui fait la part belle à la diversité, ou encore à Pose, dont une grande partie du casting est composée d’actrices et d’acteurs transgenres. Sans parler du sequel de The L Word, The L Word : Generation Q qui sera diffusée à partir du 8 décembre sur Showtime et le 9 décembre sur Canal+.

Du côté du streaming, les chiffres sont plutôt bons aussi avec, chez Netflix, Amazon et Hulu, 109 personnages réguliers LGBTQ+ et 44 personnages récurrents. La situation est donc en progrès, même si la représentation de la communauté LGBTQ+ reste moindre à l’écran et demande encore pas mal d’améliorations. Le GLAAD espère notamment que le genre et la sexualité des personnages LGBTQ+ seront de moins en plus utilisés comme simples outils narratifs, réduisant le personnage à sa sexualité ou à son genre. Les personnages LGBTQ+ ne doivent pas être intégrés simplement pour une question de quota mais doivent faire partie intégrante de l’intrigue. Comme le rappelle Sarah Kate Ellis, PDG du Glaad, « Alors qu’on se trouve dans un climat culturel de plus en plus clivant, l’augmentation de la représentation d’histoires et de personnages LGBTQ à la télévision est cruciale pour faire avancer l’acceptation des LGBTQ ».

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