Rien ne va plus pour Clotilde, interprétée par Elsa Lunghini, dans Ici tout commence (du lundi au vendredi à 18 h 30). Après la mort de son père (joué par Francis Huster), son intrigue s’annonce sous haute tension. Révélations.

Télé star : Avec la mort d’Auguste, il semble qu’il n’y aura pas de trêve de Noël à l’Institut…

Elsa Lunghini : Il n’y a jamais de trêve à l’Institut ! (Elle rit.) Clotilde, qui a essayé de sauver sa peau, va être lâchée par tout le monde. Entre son mari qui veut partir, son fils qui ne peut plus la voir, son père, dont elle apprend qu’il a été responsable de sa rupture avec son ex, et sa sœur avec qui elle ne s’entend pas, ça fait beaucoup !

Clotilde se sent-elle la seule dauphine légitime pour succéder à son père ?

Depuis qu’elle est née ! Elle a été élevée par son père, elle s’est battue corps et âme pour gagner son amour et sa légitimité alors évidemment, elle se sent en capacité de reprendre la suite !

De quoi raviver les tensions avec Rose, sa sœur, interprétée par Vanessa Demouy…

L’intrusion de Rose dans sa vie après des années d’absence, et qui, en plus, a toujours le beau rôle, ça commence à agacer sérieusement Clotilde. Elle trouve la situation de plus en plus injuste.

L’héritage d’Auguste va-t-il s’organiser comme prévu ?

Dans un premier temps, le fait que Rose récupère la moitié de l’Institut est insupportable pour Clotilde. Mais un nouveau secret va être révélé qui va finalement rapprocher les deux sœurs…

Quelle relation avez-vous dans la vie avec Vanessa Demouy ?

Ce n’est jamais agréable d’avoir le mauvais rôle, il faut l’assumer. Mais on s’entend tellement bien avec Vanessa que nous gérons plutôt bien cette rivalité entre nos personnages. On rigole beaucoup ! Peut-être une façon de désamorcer ces tensions. On se prend même parfois à imaginer qu’un jour, peut-être, on aura droit à un peu d’apaisement…

Toutes les deux, vous avez fait très jeunes les unes de la presse, vous êtes-vous découvert d’autres points communs ?

On parle énormément en dehors du tournage et Vanessa me touche beaucoup. Le fait d’avoir dû affronter ce métier avec des yeux de petite fille ou de jeune fille, pour Vanessa, ça n’a pas toujours été facile. Ça la rend extrêmement sensible et intéressante. Disons que nous partageons une méfiance commune et une même sensibilité. Très observatrices du monde toutes les deux, nous avons une intuition assez proche l’une et l’autre, sans être obligées de se parler pour se comprendre.

On vous découvre dans ce registre particulièrement dur. Sentez-vous le regard du public changer ?

Je ne vais pas sur les réseaux sociaux, mais les retours que je peux avoir témoignent d’une certaine surprise de la part des téléspectateurs, c’est vrai. Au départ, le personnage de Clotilde était compliqué pour les gens à recevoir à cause de cette dureté, mais là, je sens que ça change. Peut-être qu’on la comprend un peu plus et qu’on commence à s’attacher à elle.

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