Stéphanie Zabaldu Minvielle, habitante de Tarnos dans les Landes, a été diagnostiquée malade de l’endométriose il y a trois ans. Passionnée de photo et de vidéo, elle a décidé de réaliser un court-métrage pour sensibiliser le public sur cette maladie inflammatoire et chronique qui touche une femme sur dix. « J’avais des règles hémorragiques donc je perdais énormément de sang. C’était des douleurs dans les bras et les jambes de façon permanente, ce qui pouvait déclencher des choses beaucoup plus graves« , raconte-t-elle.
En mars dernier, Stéphanie a subi une troisième opération où on lui a retiré l’utérus. C’est cette histoire personnelle douloureuse qui l’a poussée à briser le silence autour de cette maladie et à se lancer dans la réalisation d’un film. « J’ai lancé un appel sur les réseaux sociaux pour avoir un maximum de femmes souffrant de cette maladie pour pouvoir les filmer et montrer leur vraie vie« , explique-t-elle.
Objectif Cannes
Pendant quinze minutes, le court-métrage Elle, la vie, l’avenir… met en scène une histoire d’amour. Le couple est interprété par deux danseurs professionnels. La jeune femme va découvrir qu’elle est atteinte d’endométriose et devra faire un choix. Le film dévoile la souffrance des malades, l’errance médicale, le réflexe de taire le diagnostique aux proches ou à l’entourage professionnel.
Treize femmes atteintes d’endométriose ont également participé au film, tourné dans le Sud-Ouest. « On a tourné à Tarnos, au cinéma de Bayonne, dans les vignes bordelaises », raconte Stéphanie Zabaldu Minvielle. Le court-métrage a déjà été repéré par certains festivals sur les réseaux sociaux, mais sa réalisatrice vise aussi le prestigieux Festival de Cannes. « Il a été envoyé au Festival de Cannes, il y a plusieurs jours donc on fait partie de la sélection, mais bon maintenant il faut être sélectionné et nominé« , ajoute-t-elle.
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