La Warner Bros. devrait éviter quelques erreurs dans la façon de gérer son univers « post-Joker » !
Sans que la Warner Bros. ait prévu une seule seconde que la nouvelle adaptation cinématographique du Joker, produite en marge du DCEU, aurait un tel succès auprès des critiques et au box-office, c’est pourtant ce qui est arrivé ! Qu’il s’agisse du public, des journalistes, des jurys de festivals ou du duo Joaquin Phoenix-Todd Phillips à la tête du film, personne ne cache son enthousiasme à propos de cette histoire pas comme les autres. Évidemment, l’univers DC Comics va s’en trouver modifié, et les studios vont chercher à exploiter le triomphe du clown de Gotham à travers leurs futures productions. Toutefois, pour ne pas griller toutes leurs cartouches et rater « l’après-Joker« , les studios vont devoir éviter quelques écueils dans le futur…
Déjà, il serait judicieux de ne pas produire de suite dans l’immédiat. En effet, le Joker est un film mystérieux sur lequel on se pose encore pas mal de questions, et la fascination que procure le film vient de son ambiguïté. Un sequel apporterait des réponses qu’il vaut mieux laisser en suspens pour l’instant… À éviter aussi le piège « blockbuster » : si le film de Todd Phillips a pu correspondre à la vision très noire du réalisateur, c’est en partie grâce au faible budget accordé par les studios. Or, si la Warner Bros. injecte plus d’argent dans d’autres longs-métrages du même type, ils seront forcément moins intimistes et moins centrés sur la personnalité des personnages.
On ne sait pas encore si le Arthur Fleck de Joaquin Phoenix affrontera le Bruce Wayne de Robert Pattinson dans The Batman ou l’une de ses suites, mais si ce n’est pas lui, la Warner Bros. devrait s’abstenir de recaster le méchant. Chaque version est comparée à la précédente, la preuve avec celle de Jared Leto dans Suicide Squad, qui n’arrive pas à la cheville de l’indétrônable Heath Ledger. De plus, l’image du personnage souffre des changements constants d’interprètes auprès des fans… Et bien sûr, l’erreur à laquelle que doivent absolument échapper les studios est de produire une version « tout public » du film comme la Fox l’a fait avec Deadpool. Il n’y a rien de pire pour dénaturer l’esprit d’un long-métrage interdit aux plus jeunes que de l’édulcorer pour faire du profit !
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