Avec l’arrivée de Daybreak sur Netflix le mois dernier et alors que The Walking Dead en est à sa 10éme saison, pourquoi les séries apocalyptiques fonctionnent-elles autant ?
L’arrivée de Daybreak sur Netfix cette année ou encore La Guerre des Mondes sur Canal+, prouve que les scénaristes et showrunner n’en n’ont pas assez de remastériser sans cesse le sujet de l’apocalypse. Alors que le film de genre, parfait en la matière, Terminator : Dark Fate, continue d’exploser le box-office, le format du petit écran a prouvé qu’il était lui aussi un expert du monde post-apocalyptique ! The Walking Dead, The 100, The Rain et plus récemment, Daybreak, nombreux sont les formats à posséder leur propre identité mais à traiter de ce sujet pourtant si commun. Mais alors pourquoi les séries post-apocalyptiques passionnent-elles autant ?
Tout d’abord, car ces shows sont bourrés de catharsis. En effet, les séries donnent à voir aux spectateurs les dérives d’une société dans laquelle nous pourrions potentiellement basculer. Tant au niveau des maladies, que de la crise économique ou écologique, de nombreuses séries utilisent l’apocalypse pour dénoncer certains vices sociétaux actuels et représenter une fin qui pourrait être plus proche que ce qu’on ne le pense. C’est d’ailleurs ce que fait parfaitement la série Black Mirror, dont la plupart des épisodes flippants sont en train de devenir réalité. Sans être une forme d’apocalypse – bien que parfois on s’en approche – la création de Charlie Brooker, explique les dérives d’un système, celui des technologies.
Autre raison pour laquelle l’apocalypse séduit autant : il est sans cesse ré-exploiter. Attaque de zombies, virus transportés à cause des pluies, ou plus récemment une attaque nucléaire avec Daybreak – dont les premières impressions de cette série post-apocalyptique sont à retrouver ici – les origines sont nombreuses, à tel point que le spectateur ne se détache jamais du genre ! En effet, là où Daybreak casse le quatrième mur et utilise l’humour, The Walking Dead s’attache selon les codes établis des créations zombiesques, à être plus sombre et terrifiant. Or, une chose réunit ces nombreux programmes : l’action et la faculté de continuer à évoluer dans un semblant de société. Plus précisément, chacune des créations parvient à captiver les spectateurs, mais c’est finalement ce semblant de réorganisation sociétale que les survivants tentent de maintenir qui est aussi abordé en filigrane tout au long des séries.
Souvent portées par un personnage central, plus ou moins charismatique, les séries suivent aussi l’évolution de protagonistes confrontés à certaines épreuves. Finalement, c’est aussi de savoir comment Rick, Simone, Ramsus ou encore Josh, pourront s’en sortir dans leurs aventures, qui tient en haleine tout du long. Peut-être le spectateur pourra s’identifier aux personnages ? On rejoint une fois de plus, une forme de catharsis. Une certitude, c’est que ce genre sériel continue de séduire le public et de se réinventer : la co-production française, américaine et britannique, La Guerre des Mondes diffusée sur Canal+ depuis le 28 octobre dernier, étant l’exemple type puisqu’elle offre une version science-fiction de la fin du monde !
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