• Dans « The Killer », Michael Fassbender incarne un tueur à gages à la recherche du commanditaire qu’il a trahi.
  • David Fincher livre une œuvre épurée qui fait découvrir les pensées de ce professionnel.
  • Ce film brillant s’inspire d’une série de bandes dessinées signée Jacamon et Matz.

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui passe par la tête d’un tueur à gages avant qu’il liquide sa cible ? David Fincher répond à cette question et à de nombreuses autres dans The Killer disponible sur Netflix ce vendredi. Il confie à Michael Fassbender, monolithique, le rôle d’un assassin appointé à la recherche des employeurs qui veulent l’éliminer après une mission ratée dans cette adaptation glaçante d’une série de BD signées Jacamon et Matz (chez Casterman).

Après s’être penché sur les tueurs en série avec Seven, Zodiac et Mindhunters, le réalisateur plonge dans la tête d’un autre type de meurtriers en confrontant son héros méthodique à des ennemis incarnés par Tilda Swinton, Arlyss Howard ou Charles Parnell.

Une descente aux enfers envoûtante

« Le gars que j’incarne passe inaperçu et n’a rien d’effrayant si on le croise dans la rue explique Michael Fassbender. Mais ce serait différent si on pouvait lire dans ses pensées intimes. » Il devient alors terrifiant tant son personnage semble dépourvu de toute forme d’émotion quand il abat ses proies. La voix du tueur rythme son enquête, froide et implacable, tandis qu’il se rapproche du commanditaire qui a commis l’erreur de s’en prendre à sa compagne.

La mise en scène épurée de David Fincher apporte une tension constante au spectateur, prisonnier de la psyché d’un professionnel de la mise à mort. L’humour noir pointe parfois son nez dans The Killer, témoignant du génie du réalisateur, de l’acteur et du scénariste Andrew Kevin Walker, déjà coauteur de Seven. Fascination garantie pour cette descente aux enfers envoûtante.

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