Du patriarche des années 70 en passant par les rôles de truand, tout le monde a son Gabin favori. « Mon Gabin préféré, c’est le jeune homme des années 30 », avoue une femme. « La manière dont il s’adresse aux femmes, il a une douceur », apprécie une autre. Même intonation et stature, Mathias Moncorgé est le fils de Jean Gabin. « Papa était très simple, il a mis une carapace pour pas qu’on l’emmerde en fait, mais papa était timide, il avait peur de déranger », raconte-t-il.

« Il ne fait jamais un geste de trop »

Entre les rôles au cinéma et les scènes familiales se dessine un Jean Gabin sans paillettes qui ne se prenait pas pour une vedette. L’honnêteté et le respect de chaque personne était important pour lui. Sa sobriété est sa marque de fabrique. En 95 films, il ne fait jamais un geste de trop, son regard suffit. « Il sait que moins on en fait devant la caméra, mieux c’est », déclare Patrick Glâtre, commissaire de l’exposition.

Source: Lire L’Article Complet