Depuis qu’il a pris les commandes de Télématin en septembre 2017, Laurent Bignolas doit faire face à une crise sans précédent. Cible de nombreuses critiques, il doit en plus rassurer ses deux filles.
Depuis septembre 2017, date à laquelle il a pris la succession de William Leymergie à la tête de Télématin, Laurent Bignolas n’a pas vécu que de belles journée. Alors que France Télévision a fait le choix de confier cette émission à sa filiale, France Télévisions Studio, dans le seul but de réduire les coûts, de nombreux chroniqueurs ont décidé de quitter le navire après avoir dénoncé une ambiance "exécrable". Dans les colonnes du Parisien, le journaliste de 58 ans a décidé de prendre la parole pour rétablir sa vérité. "Je ne changerai pas. J’essaie de faire vivre une équipe et de la mettre en valeur. Et j’aime accompagner les gens au réveil", a-t-il expliqué tout en assurant prendre toujours autant de plaisir, même quand son réveil sonne à 3h30, tous les matins.
Alors que son émission a traversé une crise sans précédent, il assure ne pas être atteint dans sa dignité. "Ma réponse, c’est l’antenne. Cela me touche parce que ça blesse une équipe que je protège". Il a cependant senti une véritable volonté de le déstabiliser et il s’est donc remis en question. "On n’est ni indemne ni insensible. Ça dure depuis mon arrivée. Ce n’est pas évident de travailler en souriant quand on se prend ça dans la gueule. Mes filles me disent : ‘Mais papa, c’est quoi tout ce qu’on raconte ?’Mon boucher me lance : ‘T’en prends encore plein la tronche, mon Lolo !’ Ou les gens au supermarché : ‘Ne lâchez pas’. Il y a beaucoup de soutien", a-t-il encore confié.
Laurent Bignolas a cherché pendant plus d’un an qui lui mettait des coups dans le dos
Mais il ne compte rien lâcher, car il estime n’avoir rien à se reprocher. Selon lui, il n’a commis aucune erreur de management. "Pendant un an et demi, j’ai été sans arrêt sur la défensive, à chercher qui me mettait des coups de couteau dans le dos. On ne peut pas travailler sans la confiance. Je n’avais pas d’alliés, pas d’amis parmi 40 personnes. C’est dur". Mais il retrouve, petit à petit, le sourire et espère bien réveiller les Français pendant encore de nombreuses années.
Source: Lire L’Article Complet