ARCHIVE. France 3 rediffuse ce soir cet épisode de Commissaire Magellan qui accueillait en guest Vanessa Demouy. Nous avions rencontré la comédienne…

Après Alice Nevers et Crimes parfaits, vous voici l’invitée du commissaire Magellan. Vous aimez ça, le polar ?

Vanessa Demouy : Oui, c’est un registre que j’affectionne particulièrement, et autant les romans que les séries policières. Dans nos fictions, et surtout chez Magellan, je trouve qu’il y a une patte très française. D’ailleurs, il y a un peu plus d’un an, la série a eu les honneurs d’un article dans le New York Times. Qui surnommait Magellan « le Barnaby français ».

Connaissiez-vous auparavant Jacques Spiesser, son interprète ?

Non, mais j’ai eu beaucoup plaisir à travailler avec lui. Au début, c’est quelqu’un qui ne vous laisse pas approcher comme ça. Il vous tourne un peu autour, il vous teste… Mais il est très professionnel.

Dans cet épisode 28 de la série, vous incarnez Catherine Valière, la fille aînée d’un célèbre horticulteur spécialisé dans les roses. Quel genre de femme est-elle ?

Une femme qui pense famille avant tout. Elle ne vit et respire que pour ce qu’ils ont construit depuis des générations. Une femme prête à tous les sacrifices, quitte à s’oublier elle-même et à négliger sa vie de femme. Chez les Valière, elle fait un peu figure d’ovni, et tous ne la comprennent pas forcément. Mais Catherine a des ressources très fortes en elle et ne veut décevoir personne.

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En quoi ce personnage a-t-il résonné en vous ?

Je n’ai aucun point commun avec elle, si ce n’est le côté famille, mais pas dans ce sens-là. Je trouvais ça intéressant d’aller se frotter à un personnage très éloigné de moi. Et là, la notion de jeu prend tout son sens.

A-t-il été facile de reprendre le chemin des plateaux télé après des années au théâtre ?

Ça n’a pas été facile de prendre de la distance avec le théâtre, parce que la scène, c’est l’endroit au monde où je me sens le plus à l’aise. Mais ça a été un choix de vie nécessaire. Le retour sur les plateaux, c’est un bonheur, mais ça ne s’est pas fait comme ça, en claquant des doigts. C’est difficile, quand vous êtes loin des gens de ce métier, car ils vous imaginent toujours très occupée, très entourée. Et quand vous arrivez et que vous leur dites que vous avez besoin de travailler, ça prend du temps.

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Aujourd’hui, de quoi vous avez envie ?

De cinéma, de télé… À mon sens, il est vrai que la télé propose aux femmes beaucoup de possibilités. Je trouve qu’au cinéma, à part quelques têtes d’affiche, les actrices ne sont pas très gâtées. En revanche, en France, la télé fait la part belle aux femmes, en leur offrant des rôles qui ne sont plus ceux de passe-plats ou de faire-valoir. Certaines comédiennes tiennent sur leurs épaules une série ou un téléfilm. J’ai 45 ans et arrive à un âge très intéressant. C’est-à-dire que l’on me propose des rôles que l’on ne m’offrait pas plus jeune. Comme quoi, ça a du bon de vieillir !

Cet été, on vous a vu, sur TF1, au cœur d’une intrigue dans Demain nous appartient. Jouer à nouveau dans ce feuilleton, cela vous tente ?

Carrément ! J’aime cette proximité avec le public et la possibilité de construire son personnage. Et puis, je crois savoir que Rose a bien plu aux téléspectateurs…

Commissaire Magellan, est diffusé samedi 11 janvier à 21.05 sur France 3.

Interview Caty Dewanckèle

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