• Comme Jeff Panacloc a rencontré Jean-Marc, son singe orange et joyeusement mal élevé ?
  • Dans « Jeff Panacloc : A la poursuite de Jean-Marc », Pierre-François Martin-Laval lève le voile sur ce mystère.
  • La marionnette prend totalement vie dans cette comédie familiale.

Entre le singe en peluche orange mal embouché Jean-Marc et Jeff Panacloc, la relation est fusionnelle depuis des années sur scène. Elle se poursuit pour la première fois sur grand écran avec Jeff Panacloc : A la poursuite de Jean-Marc de Pierre-François Martin-Laval. « Je ne me considère pas comme un ventriloque, explique Jeff Panacloc à 20 Minutes. Je suis un comédien qui joue avec d’autres comédiens, sauf que ces derniers sont un peu particuliers. » Dans le cas présent, Jean-Marc prend son indépendance : c’est lui qui explique comment il a rencontré Jeff.

« Cela me faisait drôle de me dire que ma marionnette jouait dans des scènes où je n’apparais pas. Cela avait un côté un peu schizophrène », reconnaît Jeff Panacloc. Jean-Marc, qui fuit un laboratoire de l’armée cherchant à l’étudier, rencontre Jeff sur les routes où va naître leur amitié sur fond de cavale et de dialogues gentiment provocateurs.

Un Jean-Marc adapté au cinéma

« On a un peu édulcoré la façon de parler de Jean-Marc, explique Jeff Panacloc. C’était une façon de rendre le film accessible à des spectateurs plus jeunes. Et, au gré des avant-premières, les fans ne se sont pas plaints de ce changement. » Jean-Marc continue à draguer, à faire des blagues salaces et à embarrasser son comparse pendant qu’ils tentent d’échapper à une militaire teigneuse campée par Claude Perron sans froisser le futur beau-père du héros joué par Nicolas Marié.

« Il a aussi fallu inventer une gestuelle pour Jean-Marc, précise Jeff Panacloc. Sa façon de se déplacer et d’interagir avec les autres personnages a demandé beaucoup de travail. » Le singe a certes gardé de son caractère de môme mal élevé mais il doit aussi se mouvoir de façon indépendante, conduire une voiture et faire du vélo. « Il fallait que les spectateurs le croient totalement vivant » , martèle le comédien. L’humour bon enfant qui entoure le duo le rend fort sympathique et le tournage a donné à Jeff Panacloc l’envie de récidiver au cinéma entre deux spectacles.

Jamais sans Jean-Marc

« La scène est mon métier, affirme-t-il mais je me verrai bien refaire un film avec Jean-Marc car nous sommes faits pour travailler ensemble. Il fait partie de moi. Sans lui, je perdrais une partie de mon identité. » Jeff Panacloc ne se voit pas tourner sans son complice, pas plus qu’il ne s’imagine faire vivre à Jean-Marc des aventures indépendantes. Ces deux-là sont vraiment faits l’un pour l’autre à la scène comme à l’écran.

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