Les mangas japonais, programmes cultes du Club Dorothée, ne plaisaient pas à tout le monde dans les années 1990.

La fin des années 1980 et les années 1990 ont été marquées par le Club Dorothée, cette émission pour les enfants qui rassemblaient, chaque jour, des millions de téléspectateurs sur TF1. Présentée par Dorothée, Ariane, Jacky, Corbier et Patrick, le programme a été pour des millions de jeunes français l’occasion de découvrir des dessins animés venus de l’autre bout du monde. En effet, pour la première fois en France, les mangas japonais sont diffusés à la télévision. Une arrivée qui, à l’époque, n’a pas plus à tout le monde.

"On constate aujourd’hui que les séries sont parfois beaucoup plus violentes que les films. Il faudrait aussi parler des dessins animés, notamment les japonais qui sont exécrables, qui sont terribles", lançait, en 1990, à la télévision une certaine Ségolène Royal, alors simple députée des Deux-Sèvres. Pour défendre son émission et les programmes qu’elle diffuse, Dorothée annonce alors, sur le plateau du JT de TF1, que chaque épisode des mangas qu’elle diffuse est surveillé par des psychologues.

"Des psychologues nous demandaient des coupes"

"Il y avait une équipe de psychologues qui visionnait tout ce qu’on diffusait. Elle nous demandait des coupes quand elle trouvait ça trop violent ou traumatisant. On le faisait sans discuter mais il y en avait très peu", explique dans un documentaire diffusé ce mercredi 22 janvier sur TMC, Jean-Luc Azoulay, producteur historique du Club Dorothée. C’est alors que les Français découvrent des dessins animés comme Dragon Ball Z, Goldorak, Jeanne et Serge, Nicky Larson, Olive et Tom ou encore Capitaine Flam.

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