Visionnaire, Marcel Bluwal imaginait déjà en 1970 le succès des séries d’aujourd’hui. « Je crois que le feuilleton avancera, ce sera de mieux en mieux, de plus en plus fort », prédisait-il alors. Il croit également en la télévision pour faire découvrir les classiques au plus grand nombre. Dans les années 60 et 70, il réalise ainsi des adaptations de Victor Hugo, Marivaux et Molière.
Une culture exigeante et populaire
« La télévision est pour moi le point de rencontre médian entre le théâtre et ses intentions verbales, et le cinéma et ses intentions visuelles », confiait-il. Marcel Bluwal, longtemps engagé au Parti communiste, avait une vision de culture exigeante et populaire, et voyait la télévision comme « le principal instrument culturel de l’ensemble des Français ». Il s’était tourne vers le théâtre dans les années 80, avant de revenir au petit écran, à plus de 80 ans.
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