Les feux de la rampe, Marion Barbeau les connais bien. Première danseuse à l’opéra de Paris, elle rêvait secrètement de faire du cinéma. Il ne fallait pas être superstitieuse pour accepter ce rôle miroir, celui d’une danseuse qui se blesse gravement. Sur le toit du théâtre du Châtelet à Paris, l’un des lieux du tournage, le 19/20 lui a demandé si elle était préparée à ce risque. « Si vraiment on se blesse et qu’on nous dit le lendemain qu’on ne peut plus danser, je pense que personne n’est préparé à ça. Mes collègues et moi n’en avons pas peur, on essaye de prévenir la blessure », explique-t-elle.
« Vulgariser un monde mal connu »
En cherchant sa voie, elle trouvera la route d’autres danseurs. Le film explore sa renaissance et met en valeur tous les types de danse : le contemporain, le hip-hop et bien-sûr la danse classique. « Beaucoup de spectateurs ne savent pas qu’ils aiment la danse. (…) J’essaye d’avoir un côté vulgarisateur d’un monde qui est mal connu d’après moi », indique Cédric Klapisch, le réalisateur de « En corps ». Une distribution cinq étoiles, beaucoup d’humour et de légèreté : autant de raisons de courir voir ce film.
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