Ça commence comme une banale histoire d’adolescent. Un petit frère complexé qui adule son aîné, « un vrai bonhomme ». En argot, le mot signifie quelqu’un de dur, viril, courageux. « Les femmes ont des injonctions sur la beauté, le physique, toutes les couvertures de magazine… Et les hommes, c’est un peu la même chose, mais on n’y a jamais vraiment prêté attention », révèle le réalisateur Benjamin Parent. Léo assure donc en tout, et Tom aimerait tant lui ressembler. Mais le film est beaucoup plus subtil que ça.
Sélectionné pour le prix Jean Renoir des lycéens
Léo est mort, un an plus tôt, dans un accident de voiture auquel Tom a survécu. Alors depuis, il l’imagine en permanence à ses côtés, comme un professeur de « coolitude » et de virilité. « C’est un film qui parle beaucoup d’une époque. Une époque où on a beaucoup d’injonction sur notre image, sur ce qu’on est sensé être, avec beaucoup de pression », souligne Isabelle Carré. Un vrai bonhomme pourra séduire tous les publics. Plusieurs centaines d’adolescents l’ont d’ailleurs déjà sélectionné pour le prix Jean Renoir des lycéens.
Un vrai bonhomme sort en salles mercredi 8 janvier.
JT de 13h du dimanche5 janvier 2020L’intégrale
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