Si vous êtes un spectateur assidu de Cauchemar en cuisine, vous savez très sûrement que les clients cobayes des restaurants comptent parmi les personnages principaux de l’émission. Mais au fait, comment sont-ils recrutés ?

Depuis 2011, Philippe Etchebest sillonne les routes de France pour venir en aide à des des restaurateurs en difficulté, financière, sanitaire et gastronomique. Produite par Studio 89, l’émission Cauchemar en cuisine nous régale de moments savoureux sur M6. L’instant fatidique ? Le test des clients recrutés en coulisses avec l’aval de Romuald Graveleau, directeur des programmes de la production. Où et comment sont donc recrutés ces mystérieux cobayes que certains spectateurs envient ?

« Les clients ont un rôle hyper important. Leur présence permet au chef de vérifier les problématiques rencontrées par les restaurateurs et de tester leur professionnalisme », affirme Romuald Graveleau. Recruter des cobayes anonymes ne reste néanmoins pas une mince affaire. La production ne manque pas d’idées : « Nous pouvons demander à des personnes dans la rue, à des voisins ou à des habitants. Ils ont tous une attache locale. Souvent, nous demandons à la municipalité de passer une annonce. » Inutile donc de chercher une adresse pour passer un casting : il n’y en a tout simplement pas !

Le service-test, un vrai cauchemar

Que vous soyez voisin du restaurant où Philippe Etchebest a posé ses valises ou simple téléspectateur de M6, vous avez toutes vos chances de pouvoir mettre un jour vos papilles au service de Cauchemar en cuisine. Certaines séquences demandent de recruter 10 clients, d’autres le triple. Chacun est briefé avant le tournage de la séquence. Le chef cuisiner explique par exemple « qu’il ne faut pas hésiter à signaler ce qui ne va pas, que ce soit au niveau des plats ou du service. » Et l’addition ? Pas de panique : la production prend tout en charge. Une compensation nécessaire, surtout quand on connaît le temps d’attente pour voir arriver son plat à table et la qualité des plats servis. Au terme du service-test, les clients doivent ensuite remplir un questionnaire que décryptera plus tard Philippe Etchebest, qui les trouve parfois plus durs que lui. L’indulgence reste de mise, même en plain cauchemar

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