Dans Private Banking, jeudi 16 avril à 20 h 55 sur Arte, le comédien incarne Arnaud, le mari de Caroline, thérapeute et ex-junkie qui va être amenée à prendre la succession de son père à la tête d’une banque privée.
Télé Star : Peut-on dire que Private Banking est l’histoire d’univers qui se télescopent, celui de la psychologie et celui de la sphère bancaire ?
Bruno Todeschini : Oui, il y a aussi un choc entre le milieu de la peinture, où évolue Arnaud, et l’argent qui est roi dans le monde de la banque. Et puis il y a l’amour qui le lie à Caroline… Pour moi, c’était un tournage très particulier, puisque j’ai dû jouer en allemand, une langue que j’ai apprise à l’école quand j’avais 10 ans et que je n’ai plus reparlée depuis. C’est très difficile parce qu’on a tendance à faire un blocage sur la moindre syllabe sur laquelle on bute. Mais grâce à Bettina Oberli, la réalisatrice, ça a fonctionné.
Votre personnage est hostile au fait que Caroline plonge dans ce microcosme de la finance. Il craint que leur couple s’y brûle les ailes…
Il a surtout peur que tous les démons de Caroline reviennent. Qu’elle replonge dans la drogue ou qu’elle remplace ça par d’autres types d’addictions, comme le fait de se surinvestir professionnellement. Parce qu’il sait qu’elle n’est pas du genre à rentrer à 17 h chez elle pour s’asseoir sur son canapé…
L’ambiance sur le plateau de cette fiction internationale était-elle différente de celle que l’on rencontre en France ?
Non, parce que Bettina vient du cinéma. Elle a une vraie exigence au niveau de la direction d’acteurs. Si elle n’a pas ce qu’elle veut tout de suite, elle prend le temps de l’obtenir.
Dans votre carrière, avez-vous été davantage guidé par la prise de risques plutôt que par l’appel du box-office ?
C’est vrai, même si je n’ai jamais refusé d’être populaire ! Ça fait trente-cinq ans que je fais ce métier et chaque projet dans lequel je me suis impliqué m’a fait bifurquer naturellement vers le suivant. Mais c’est également sur le travail que cela repose.
Comment occupez-vous vos semaines de confinement ?
Je passe du temps avec ma famille, je lis, je fais du sport et la cuisine. Mais vivement que cette folie se termine ! J’ai été à l’arrêt en 2019 à cause d’une rupture du tendon de l’épaule et de deux hernies. J’avais hâte d’être en 2020, j’étais loin de me douter de ce qui m’attendait…
Source: Lire L’Article Complet